EuropeanTour

Tour d'Europe...et bien plus

Vendredi 29 octobre 2010 à 19:24

Km 9793

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Nous avons visité Bucarest. Et nous comprenons la signification de mise en valeur du patrimoine historique lorsqu'elle est totalement absente. Tout y est moche. On ne se sait devant un monument historique qu'à la présence d'un panneau qui nous l'indique. Quelques exceptions quand même avec l'église orthodoxe et la seule rue du centre encore à peu près en bonne état. L'ensemble, bizarrement, garde un peu de charme. A la fin de notre parcours, nous sommes dans le parc du parlement et prêts à remonter au camion quand nous nous faisons alpaguer.


Le type a la soixantaine, grand et maigre, la barbe blanche et diverses épaisseurs de vêtements. Comprenant notre nationalité, il enchaine dans un français presque parfait (C2moins pour les saint-louises). Il s'enquière de nos sensations de la Roumanie et de la ville en particulier. Un peu suspicieux, je m'éloigne tranquillement et n'écoute que d'une oreille. Mais le gars sait y faire. Sans en avoir l'air, il nous indique un musée de la tradition roumaine qui selon lui peut nous plaire. Il nous parle du musée d'art et de ses collections. On tend l'oreille. Il attaque ensuite sur la politique roumaine et les modes de vie. L'avis est subjectif mais il a gagné son pari, nous sommes captivés.
Un peu de Ceaucecue pantin idiot coincé entre Gorbatchev et l’Amérique, une once de classe politique corrompue et dont la plupart non « pas de colonne vertébrale ». Quand tout boue, rajouter un peu de critique des institutions religieuses, notamment l'église orthodoxe. Elle aurait par exemple organisé une grande collecte pour venir en aide à des malheureux suite à une catastrophe naturelle. Mais elle n'a pas mis un sous à elle dans l'affaire.
Entre temps Aurélie nous propose un café et nous sommes conduits dans une cafeteria universitaire aussi économique que cachée.
Assis, il nous dit quand même que l'église lui permet de manger de temps en temps. Et commence le chapitre personnel. Exilé dans les années 80 en France (ce qui explique qu'il parle aussi bien), il a aussi vécu en Allemagne et Italie (il parle aussi ces langues et pour ce qu'on en a vu très bien – de son propre aveu, les dictionnaires à cheveux sont bien plus efficaces que n'importe quel assimil). Il maitrise notre littérature, aime Zola, Hugo, Camus (mais pas Sartre). Il apprécie Renault et Sardou (« même s'il est un peu de droite »).http://europeantour.cowblog.fr/images/Roumanie/piersoft.jpg Il rigole de la crédulité de George Marché et nous incite à lire Goma. Il en place une aussi sur les italiens de l'époque qui plaçaient les femmes à l'église et les hommes au PCI. Comme ça, qui que soit le vainqueur, ils en seraient.
Ha ouais, quand même.
Au chapitre roumain, il se demande combien de temps les effets du communisme vont mettre à se dissiper. Les cerveaux se sont ramollis selon lui et actuellement, il suffit d'un peu de viande pour le barbecue du samedi pour que les gens soient heureux. On en trouverait même pour regretter la période rouge, parce qu'à l'époque les filles leur courraient après...
La discussion continue pendant 3 heures, il finit par nous raccompagner à Tomasi. Son boulot de guide touristico-historique a parfaitement fonctionné. On lui donne un peu d'argent, un peu de bouffe, deux livres. Lui n'avait rien demandé.
Pierre.

Sur le chemin pour quitter la capitale nous voyons une indication pour « cimiterul belu ». Intéressés nous demandons notre chemin. Le type nous répond en anglais. « Y'a t'il des indications plus loin ? ». Haussement surpris des sourcils, grand sourire :

« You're in Bucarest ! »


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Km 9793
Abbiamo lasciato Bucarest. E capiamo il significato di messa in luce del patrimonio storico quando è totalmente assente. Tutto è bruttino. Veniamo a sapere che siamo davanti ad un monumento storico solo grazie alla presenza di un cartello che ce lo indica. Qualche eccezione comunque con la chiesa ortodossa e l'unica strada del centro ancora più o meno in uno stato buono. L'insieme, stranamente, mantiene un pò di charme. Alla fine del nostro percorso, siamo nel parco del parlamento e pronti a raggiungere il furgone quando ci facciamo abbordare.
Il tizio ha una sessantina di anni, alto e magro, barba bianca e diversi strati di vestiti. Capendo la nostra nazionalità, prosegue in un francese quasi perfetto (C2 meno per le san-luigine). Si informa delle nostre sensazioni della Romania e della città in particolar modo. Un po' sospettoso, mi allontano tranquillamente e ascolto a metà. Ma ci sa fare. Come se niente fosse, ci indica una mostra della tradizione rumena che ci potrebbe piacere. Ci parla del museo dell'arte e delle sue collezioni. Apriamo le orecchie. Attacca poi sulla politica rumena e i suoi modi di vivere. Il parere è suggestivo però ha vinto la sua scommessa, siamo accattivati.http://europeantour.cowblog.fr/images/Roumanie/pierresoft.jpg
Un pò di Ceaucecue burattino idiota bloccato fra Gorbatchev e l’America, un pizzico di classe politica corrotta e di cui la maggior parte non è dotata di «  colonna vertebrale ». Quando tutto bolle, aggiungete un pò di critica delle istituzioni religiose, in particolar modo la chiesa ortodossa. Avrebbe per esempio organizzato una grande colletta per aiutare degli sfollati dopo una catastrofe naturale. Ma non ha mai messo un soldo di tasca sua.

Nel frattempo Aurélie ci propone un caffè e siamo guidati in una caffetteria universitaria economica quanto nascosta.
Seduti, ci dice comunque che la Chiesa gli consente di mangiare di tanto in tanto. E il capitolo personale comincia. Esiliato negli anni 80 in Francia (il che spiega il suo parlare così fluente), ha anche vissuto in Germania e in Italia (parla anche questa lingue e per quel che abbiamo sentito benissimo – dalla sua propria confessione, i vocabolari a capelli sono ben più efficaci di qualsiasi assimil). Padroneggia la nostra letteratura, gli piace Zola, Hugo, Camus (ma non Sartre). Apprezza Renault e Sardou (« anche se un po' di destra »). Si ride della credulità di George Marché e ci incita a leggere Goma. Ne piazza una anche sugli italiani dell'epoca che mandano le mogli in chiesa mentre loro si iscrivono al PCI. Così che, chicchefosse stato il vincitore, ne avrebbero fatto parte.
Eh già, addirittura.
Al capitolo rumeno, si chiede quanto tempo gli effetti del comunismo impiegheranno per dissiparsi. I cervelli si sono rammolliti secondo lui e attualmente, basta un po' di carne per il barbecue della domenica per che la gente sia contenta. Se ne troverebbero pure che rimpiangono il periodo rosso, perché all'epoca le ragazze gli correvano appresso...
La conversazione continua per 3 ore, finisce per accompagnarci fino a Tomasi. Il suo lavoro da guida turistico-storico ha perfettamente funzionato. Gli diamo un pò di soldi, un pò di cibo, due libri. Lui non aveva chiesto nulla.
Pierre.

Sulla strada per lasciare la capitale vediamo un'indicazione per il « cimiterul belu ». Interessati chiediamo la strada. Il tizio ci risponde in inglese. « Ci sono indicazioni più avanti ? ». Alzamento sorpreso delle sopracciglia, grande sorriso :
                                                                                             
« You're in Bucarest ! »


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Jeudi 28 octobre 2010 à 12:07

 

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Km 9395

Du temps est passé depuis notre dernière publication. Que nos lecteurs se rassurent tout de suite, le manque de bar wifi ne nous a pas sevré en bière.
Nous vous avons laissés, habits propres et réservoir rempli d'eau, à l'entrée des gorges de Turda. Nous avons traversé ces presque 2km de parois rocheuses sous une fine pluie rafraîchissante. Le retour par le haut fut plus humide. Voir carrément torrentiel. Nos habits de randonneurs mettront bien 3 jours à s'en remettre !
Nous avions établi nos campements sur un parking surplombant la rivière. Nous y avons découvert une des réalités marquantes de la Roumanie : les chiens errants. Pas spécialement agressifs, pas spécialement propre non plus, mais on pourrait dire attachant pour certain. La notre fut baptisée Alfonsa et fut notre chienne de garde pour la nuit. Pour un peu, elle finissait à nos pieds pour un petit voyage jusqu'à Lussat. Je suis certain que le cadeau aurait plut !
Bref. Escalader dans ces gorges était impossible, il aurait fallut 1 mois de beau temps continu pour enlever toute cette humidité.
Nous nous sommes déplacés et sommes arrivés à Brasov. Dans cette sympathique petite ville, et après avoir recroisé (et longuement photographié) les joueurs d’échec, nous avons trouvé un magasin d'escalade. Guide en main, nous avons pu établir notre itinéraire , incluant une étape à Bran quand même. Pour info, Bran, c'est l'attrape touriste par excellence : le château dont Stroker c'est inspiré pour décrire celui de Dracula dans son roman. Sauf que le dit château n'a jamais appartenu aux Vlad (les Dracula historiques) et apparait dans le roman dans une région plus au nord de la Roumanie. Tout ceci n’empêchant personne de faire payer cher le parking pour une visite des stands de souvenirs. Ça, c'est fait, on passe.
Deuxième gorge, celle de Rasnoavei. Cette fois le beau temps était avec nous, on a bien repéré les lieux et nous sommes lancés le lendemain dans une petite voie alpine bien agréable. Ces endroits sont riches d'activités outdoor : escalade, randonnées, espaces verts facilement accessibles, tyrolienne de malade entre les deux parois, saut à l’élastique... Ce qui m’amène naturellement à une autre réalité roumaine. Les ordures. Le pays n'est pas bien riche, l'éducation à l'environnement est une préoccupation des pays développés. Donc ici, c'est le dépotoir. Chaque feu au bord de l'eau, chaque emplacement pour les voitures, chaque virage est une déchetterie. On a même réussi à trouver des restes de piquenique en haut de notre voie. Remarquez que ça fait de la bouffe pour les chiens. Donc ils n'ont plus à réclamer.
Nous avons par la suite poursuivit notre chemin vers Sinaia. Ville-station qui n'a pas retenu notre attention, mais entourée de montagnes magnifiques. Nous y avons passé la première nuit à 1400 mètres, la seconde un peu plus bas, mais plus isolés. Nous nous sommes baladés. Nous avons escaladé. En toute sérénité. Certain le savait déjà, nous, nous le saurons désormais. La Roumanie a une réserve naturelle d'ours.
Retours au présent – que le passé composé me fatigue – et nous sommes sur les routes transversales pour Bucarest. Nous passons par le village de Moroeni. Nous n'avions pas encore vu cette réalité là du pays : les roms. Tout le long de la route, ce sont maisons en construction, cabanes délabrées, chiens, chevaux, vaches, gamins qui jouent, vieilles qui observent, calèches en réparations. Je suis persuadé que « permis de construire » et « document de propriété » sont des mots inconnus dans leurs dictionnaires. Attention, c'est pauvre, mais pas glauque. C'est juste... impressionnant.
Des calèches et des vaches on en a croisé autant que de chien ici. D'ailleurs, il est 17h et c'est le moment de ramener sont troupeaux à l'étable. Comme de juste, la route nationale est le plus court chemin. Je ne parierai pas sur Tomasi en cas de choc frontal.
Il serait injuste de ne pas terminer ce tour des réalités sans dire que les paysages sont incroyables et que les gens sont, dans leurs ensembles, gentils et serviables.
Aujourd'hui nous verrons Bucarest. Nous espérons pourvoir publier tout ça.

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Km 9395

E' passato parecchio tempo dalla nostra ultima pubblicazione. Che i nostri lettori si rassicurino subito, la mancanza di bar wifi non ci ha privati della birra.
Vi abbiamo lasciati, vestiti puliti e serbatoio pieno d'acqua, all'ingresso delle gole di Turda. Abbiamo attraversato questi quasi 2 chilometri di pareti rocciose sotto ad una pioggia sottile e rinfrescante. Il ritorno dall'alto fu più umido. Diciamo pure torrenziale. Ci vorranno ben 3 giorni ai nostri vestiti da trekking per riprendersi !
Avevamo stabilito il nostro campeggio sul parcheggio sopra al fiume. Ci abbiamo scoperto una delle realtà marcanti della Romania : i cani randagi. Non specialmente aggressivi, manco specialmente puliti, però ci si potrebbe dire che alcuni si fanno benvolere. La nostra fu battezzata Alfonsa e fu il nostro cane da guardia per tutta la notte. Ci è mancato poco per che finisse ai nostri piedi per un viaggio fino a Lussat. Sono sicurissimo che il regalo sarebbe piaciuto !
Facciamola breve. Arrampicare nelle gole era impossibile, sarebbe stato necessario 1 mese di bel tempo di continuo per togliere tutta questa umidità.
Ci siamo spostati e siamo arrivati a Brasov. In questa simpatica piccola città, e dopo aver incrociato di nuovo (e fotografato a lungo) i giocatori di scacchi, abbiamo trovato un negozio di arrampicata. Guida in mano, siamo riusciti a stabilire un percorso, includendo ovviamente una tappa a Bran. Per la cronaca, Bran, è il caccia turista per eccellenza : il castello che ha ispirato Stroker per descrivere quello di Dracula nel suo romanzo. Tranne che questo castello non è mai appartenuto ai Vlad (i Dracula storici) e compare nel romanzo in una regione più al nord della Romania. Tutto ciò non impedisce a nessuno di far pagare caro il parcheggio per una visita delle bancarelle di souvenir. Vabbò, questo l'abbiamo detto, passiamo e andiamo avanti.
Seconda gola, quella di Rasnoavei. Questa volta il sole era con noi, abbiamo ben avvistato i luoghi e ci siamo buttati il giorno dopo su una piccola via alpina ben piacevole. Questi posti sono ricchi di attività outdoor : arrampicata, trekking, spazzi verdi facilmente accessibili, zip-line da pazzi fra le due pareti, base jumping... Il che mi porta naturalmente ad un'altra realtà rumena. L'immondezza. Il paese non e ben ricco, l'educazione ambientale è una preoccupazione dei paesi sviluppati. Quindi qui, è tutta una discarica. Ogni focolare lungo i fiumi, ogni posto macchina, ogni curva è una mondezza. Siamo pure riusciti a trovare rifiuti di pic-nic in cima alla nostra via. Nota che fa cibo per i cani. Non hanno più da mendicare.
Abbiamo proseguito la nostra rotta fino a Sinaia. Città-stazione che non ha ritenuto la nostra attenzione però circondata da montagne bellissime. Abbiamo passato la prima notte a 1400 metri, la seconda un po' più in basso, ma più isolati. Abbiamo passeggiato e arrampicato. In tutta tranquillità. Alcuni già lo sapevano, noi, ormai, lo sappiamo. La Romania ha una riserva naturale di orsi.
Ritorno al presente – che il passato mi stanca – e siamo sulle strade secondarie per Bucarest. Attraversiamo il paesino di Moroeni. Non avevamo visto ancora questa realtà : i rom. Lungo tutta la strada ci sono case in costruzione, capanne rovinate, cani, cavalli, mucche, bambini che giocano, vecchie che guardano, carrozze in riparazione. Sono sicurissimo che “concessione d'edilizia” e “documenti di proprietà” sono parole sconosciute nei loro vocabolari. Occhio, è povero ma non sordido. E' solo... impressionante.
Carrozze e mucche ne abbiamo incrociati quanto i cani. Parlando di questo, sono le 17 ed è il momento di portare la mandria alla stalla. E, come giusto che sia, la statale è il cammino più veloce. Non scommetterei su Tomasi in caso di choc frontale.
Sarebbe ingiusto di non aggiungere a questo giro di realtà che i paesaggi sono incredibili e che la gente, globalmente, è gentile e cortese.
Oggi, saremo a Bucarest e speriamo di poter pubblicare tutto questo.



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Mercredi 27 octobre 2010 à 7:38

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Mardi 26 octobre 2010 à 22:30

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Tata suivi des monts Matra (1015 m)

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Mardi 26 octobre 2010 à 22:09

Km 8786

Il existe deux grandes réserves que nous devons apprendre à gérer. L'eau est la première. Réussir à trouver de quoi remplir le camion n'est pas toujours chose aisée. Est-ce que cette fontaine est potable ? C'est quoi ces résidus bizarres au fond de la bouteille ? Heu... là elle est jaune l'eau, si si j'te jure... Bon, au pire on peut acheter quelques caisses d'eau, mais ça peut vite revenir cher et surtout c'est un poil encombrant dans nos 2 mètres carrés. Pour l'instant nous avons réussi, parfois in-extremis, à nous en sortir. Entre rivière de montagne slovaque, fontaines baltes, source hongroise, nous n'avons été pris au dépourvu que quelques jours.
La deuxième préoccupation, c'est le linge. Trouver des laveries s'avère bien plus compliqué que prévu. Soit parce que le concept même ne semble pas exister (la Hongrie). Soit parce qu'il n'y en a qu'une dans toute la région (la Lettonie). On peut certes faire des lessives à la main, mais le problème n°1 s’accentuerait. Et je répète : 2 mètres carrés d'espace de vie dans Tomasi. Dans la longueur de la porte latérale, je ne peux étendre que deux t-shirt... Imaginez un peu le bordel et les odeurs de mouillé.
En Roumanie, nous échouons à Cluj-Napoca, petite ville universitaire. L'office du tourisme nous informe qu'il existe une « laundry » (nouveau mot à ajouter à notre vocabulaire anglais) dans le campus. Munis du plan, nous y allons. Fermée, pas d’horaire. Aurélie questionne la supérette proche et on lui apprend qu'il faut sonner. Bien. Sonnette. Pas autours de la porte. Pas sur tout le mur de la laverie. Bien, bien... sur le point de douter de l'information et/ou de la compréhension d'Aurélie, arrive une étudiante et son petit sac de linge sale qui nous sourit, part sur le coté, glisse sa main derrière un portail opaque de maison et appuie sur une sonnette. Le chien hurle, nous attendons confiants dans l'autochtone. Rien. L'étudiante fait demi tour et hausse les épaules pas spécialement surprise.
Heureusement, 1 heure plus tard, nous avons plus de chance et une dame nous ouvre. Elle prend en charge notre linge et nous dit de repasser à 19h.
Nous partons revisiter la ville et découvrons à nos 18h qu'il y a 1 heure de décalage. Merde. Nous retraversons la ville au pas de course et arrivons juste juste pour récupérer nos affaires !
Ceci mis à part, nous avons quitté la Hongrie qui ne nous a que peu impressionnés. Nous avons choisi de nous garder Budapest pour un long week-end plutôt que de la faire trop rapidement. Le seul point positif fut Eger. La région est productrice de vin de différents cépages dont le Egri Kékfrankos qui fournit un rosé à tomber par terre. Je n'aurais jamais cru dire ça un jour. Du rosé qui n'est pas qu'un vin de chantier. Je ne m'en remets pas.
Nous avons passé la frontière roumaine sous la pluie et la grisaille et pour la première fois, nous sommes contrôlés dans un pays européen. Le filtrage est automatique dans les deux sens. Courtois , rapide, mais présent. Puis nous découvrons que les roumains conduisent comme les napolitains – dont ils partagent un peu la langue d'ailleurs. Les villes sont un peu sales et délabrées mais cachent des perles (église, toiture étrange) ... un peu comme Naples non ?
Pour l'instant, au niveau langue, on s'en sort qu'en même bien mieux. C'est latin. Beaucoup parlent français, l'anglais touriste fonctionne et l'italien aide pas mal.
Nous nous dirigeons maintenant vers les gorges de Turda pour nous dégourdir les articulations.


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Km 8786

Esistono due grandi riserve che dobbiamo imparare a gestire. L'acqua è la prima. Non è sempre semplice riempire il furgone. Questa fontana sarà potabile ? Che cosa sono questi residui nel fondo della bottiglia ? Heu... questa è proprio gialla, sì sì te lo giuro... Alla peggio, ci si può comprare casse d'acqua ma a lungo andare, può diventare caro e sopratutto è leggermente ingombrante nei nostri 2 metri quadrati. Per il momento, ce la caviamo bene anche se in-extremis. Fra fiume di montagna slovacco, fontane baltiche e fonte ungherese, siamo rimasti senza solo qualche giorno.
La seconda preoccupazione sono i panni. Trovare una lavanderia si avvera molto più complicato del previsto. Sia che il concetto stesso non esiste (Ungheria), sia che ce n'è solo una per tutta la regione (Lettonia). Possiamo certo lavare a mano. Ma il problema numero 1 si accentuerebbe. Poi ripeto : 2 metri quadrati di spazio di vita su Tomasi. Sulla lunghezza della porta laterale, posso stendere solo 2 magliette... Pensate un po' il casino e gli odori di umido.
In Romania, sbarchiamo a Cluj-Napoca, piccola città universitaria. Il centro turismo ci informa che esiste una “laundry” (nuova parola da aggiungere al nostro vocabolario inglese) nel campus. Muniti di una piantina, andiamo. Chiuso, niente orari. Aurélie inchiesta nel mercatino vicino e le viene detto di suonare. Bene. Campanello. Niente intorno alla porta. Niente su tutta la parete della lavanderia. Bene, bene... Sul punto di dubitare delle informazioni e/o della comprensione di Aurélie, arriva una studentessa e la sua borsetta di vestiti sporchi che ci sorride, se ne va sul lato, inserisce la sua mano dietro ad un cancello opaco della casa e preme il campanello. Il cane urla, aspettiamo confidenti nel autoctono. Niente. La studentessa si gira per andarsene e alza le spalle non particolarmente sorpresa.
Fortunatamente, un'ora dopo, una signora ci apre. Prende in carica i nostri vestiti e ci dice di tornare alle 19.
Torniamo a visitare la città e scopriamo alle 18 del nostro orologio che ci sta un'ora di differenza. Cavolo. attraversiamo di nuovo a passo velocissimo la città e arriviamo giusti in tempo per recuperare la nostra roba !
Tutto questo messo da parte, abbiamo lasciato l'Ungheria che ci ha poco impressionato. Abbiamo scelto di lasciare Budapest per un fine settimana lungo piuttosto che farlo troppo di fretta. L'unico punto positivo fu Eger. La regione è produttrice di vini proveniente di diversi vitigno fra cui il Egri Kékfrankos che fornisce un rosé da paura. Non avrei mai immaginato dire questo un giorno. Un rosé che non é da cantiere. Non riesco a riprendermi.
Abbiamo passato il confine rumeno sotto la pioggia e la nebbia. E' la prima volta che siamo controllati in un paese europeo. Il filtraggio è automatico nei due sensi. Cortese, veloce, ma presente. Poi, scopriamo che i rumeni guidano come i napoletani – con i quali condividono pure un po' la lingua. Le città sono un po' sporche e scalcinate ma nascondono dei gioielli (chiese, tetti strani)... un po' come a Napoli no ?
Per il momento, al livello di lingua, ce la caviamo molto meglio. E' romanza. Tanti parlano francese, l'inglese turistico funziona e l'italiano aiuta tanto.
Ci dirigiamo adesso verso le gole di Turda per sgranchirsi le articolazioni.


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