EuropeanTour

Tour d'Europe...et bien plus

Mardi 23 novembre 2010 à 17:18

Amsterdam nous a privés de mon lecteur mp3. Les enfoirés. Non contents de nous fracturer deux serrures de Tomasi, ils nous ont aussi obligés à mettre la radio. Qu'on ne si trompe pas, les anciens du pacte de Varsovie ont largement rattrapé le bloc de l'ouest en terme de produits commerciaux de l'industrie du disque.
Nous avons aussi du entretenir ce blog. Donc chercher des lieux de vies wifisés. Nous avons collectionné une ribambelle de bars hypes pour pouvoir vous écrire. A croire que seul les d'jeunes amateurs de discothèque éprouvent le besoin de se connecter au monde.
Nous subissons, de la même manière, les agressions auditives dans les restaurants. Et comme les pizzerias marchent bien partout, amis transalpins réjouissez vous, Eros Ramazzoti, Zucchero et autres Laura se portent pas mal non plus.
La France n'est que peu représentée, mais nous aussi, nous ne faisons que dans le grand : Mylène Farmer, Alizée et.... David Charvey qui est toujours aussi hésitant entre partir, rester, revenir peut être un autre jour ? J'aurais bien quelques suggestions à lui faire.
Peut être que l'on a écouté du Geta ou autre sommité de la French Touch, mais l'avantage des pays étrangers, on en a déjà beaucoup parlé ici, c'est qu'il ne parle pas notre langue. Donc, à moins de connaître par avance, nous ne savons pas qui nous pourrit les oreilles.
Je ne m'en sens pas plus tranquille.
Je prends même peur.
L'autre jour, aux premières notes d'un tube que l'on nous répète depuis les premiers mois estivaux, je me suis surpris à en siffloter l'air. Je l'ai donc reconnu et intégré. j'ai même réussi à penser que l'instru était intéressante et que si je réussissais un jour à trouver le nom du morceaux je me renseignerai pour savoir qui l'avait produit. Horreur.
Dégout aussi lorsqu'à la fin de la première bière, je perçois, du coin de l’œil, l'ombre de ma tête qui bat la mesure d'un morceaux de R'n B.
Je deviens fou.
En Lituanie, nous avons racheté un petit lecteur pour qu'au moins le camion devienne un havre de bon goût (oui oui, tout à fait). Nous (re)découvrons alors the Cracow Klezmer Band (Pologne) (voir aussi toute la série des Books of Angels), Alamaailman Vasarat (Suède), Presburger Klezmer Band (Slovaquie), Rabih Abou-Khali(Liban). Rien à voir, mais pour espacer un peu, j'ai inséré dans la playlist du Lee Field et du Sharon John.
Non mais.
Maintenant, la cerveau rempli de vraie musique, je peux regarder le clip de Times for Africa juste pour les images. Ça par contre, ils savent faire !


Amsterdam ci ha derubato il mio lettore mp3. Sti maledetti. E come se non bastasse fratturare due serrature di Tomasi, ci hanno pure obbligati ad ascendere la radio. Credici, gli anziani del patto di Varsavia hanno ripreso alla grande quelli dell'ovest per quanto riguarda i prodotti commerciali dell'industria del disco.
Abbiamo dovuto curare questo blog. Quindi cercare luoghi di vita wifizzati. Abbiamo collezionato pallate di bar trendy per poter scriverti. C'è da credere che soltanto i fighetti amanti di discoteca sentono il desiderio di connettersi al mondo.
Subiamo nello stesso mondo le aggressioni auditive nei ristoranti. E siccome le pizzerie funzionano bene ovunque, amico transalpino rallegrati, Eros Ramazzoti, Zucchero e altre Laura vanno alla grande anche loro.
La Francia nonché poco rappresentata fa nel grande : Mylène Farmer, Alizée e …. David Charvey che si sta ancora chiedendo se andarsene, restare o tornare magari un altro giorno ? Avrei volentieri consigli da dargli.
Può darsi pure che ci hanno fatto ascoltare del Geta o altre luminari della French Touch però il vantaggio dei paesi stranieri, ne abbiamo già parlato a lungo, è che non parlano la nostra lingua. Quindi, ameno di conoscere già l'artista, non sappiamo chi ci ha macerato le orecchie.
Mica mi sento molto più tranquillo.
Mi faccio anche paura.
L'altro giorno, alle prime note di un tube che ci viene ripetuto dai primi mesi estivi, mi sono sorpreso a fischiettarne la melodia. Vuol dire che lo riconosciuto e integrato, sono pure stato capace di pensare che la strumentalizzazione era interessante e che se mai riuscissi a capire il nome del pezzo, mi informerei per sapere chi l'aveva prodotto. Orrore.
Disgusto pure quando alla fine della prima birra, intravedo, con la coda dell'occhio, l'ombra della mia testa che batte la misura di un pezzo R'n B.
Divento pazzo.
In Lituania, abbiamo comprato un piccolo lettore per che almeno il furgone diventi un'oasi di buon gusto (si si, assolutamente). Scopriamo (a volte di nuovo) the Cracow Klezmer Band (Polonia) (senti pure tutta la serie dei Books of Angels), Alamaailman Vasarat (Svezia), Presburger Klezmer Band (Slovacchia), Rabih Abou-Khali(Libano). Non c'entra nulla, ma per alternare un po', ho inserito nella playlist del Lee Field e del Sharon John.
Ecco.
Adesso, il cervello pieno di musica vera, posso guardare il video di Times for Africa solo per le immagini. Questo sì che lo sanno fare !

Mercredi 27 octobre 2010 à 7:11

http://europeantour.cowblog.fr/images/poianastanii/gloable.jpgPoiana Stanii

Le matin (vers midi, 1h) :
Sofia – Elle rage et est en colère. Elle ne peut pas assurer son compagnon assise dans la voiture. Il manque 4 mètres à la corde.
Aurélie – S'essaye à grimper sur plusieurs voies, mais tout le monde craint pour ses chevilles.
Daniela – Les voies font une dizaine de mètre. Elle se sent de les faire toutes. Elle les essaye.
Simone – Venant de mettre son baudrier, il a découvert que la foret est bien dense et qu'il peut se soulager facilement entre deux arbres.
Francesco – Il n'a même pas sorti son sac d'escalade. Il est au restaurant essayant de déchiffrer le menu roumain des spécialités.
Antoine – Essaye d'expliquer à Daniela qu'il ne se sent pas spécialement de finir toutes les voies qu'elle commence.
Mauro – Personne n'a vu Mauro. Mauro a du se lever avant l'aube et doit être à 2300 mètres pour contempler les vallées avoisinantes.
Livia – On imagine qu'elle est partie en même temps que Mauro. Les panneaux incitant à la prudence auront aiguisé sa curiosité animalière : c'est une réserve naturelle d'ours.
Gabriele – Il veut faire une 6a. Mais elles sont toutes morphologiques. Il est trop petit pour certains passages. Il va donc boire une bière.
Lucio – Entre deux voies et deux encouragements, il profite de la wifi pour écrire 2 mails. C'est encore ce qu'il fait de mieux.
Martina – Elle dort. Elle a découvert que la prairie était au soleil toute la journée et qu'étrangement, il y pousse des chaises longues très confortables.

Le soir :
Sofia – Elle s'en va dans sa chambre qu'elle ne paye qu'une vingtaine d'euro.http://europeantour.cowblog.fr/images/poianastanii/montagne.jpg
Aurélie – Se donne du courage en écoutant les histoires d'ours
Daniela – Regrette de ne pas avoir elle aussi loué une chambre. Mais se renseigne aussi auprès de Simone pour savoir s'il n'y aurait pas des maisons a acheter dans le coin.
Simone – Se demande comment il va gérer son problème dorénavant.
Francesco – Ne sait plus si écouter et questionner Livia ou Mauro. Mais garde une partie de son cerveau pour réfléchir à comment chasser et cuisiner l'ours.
Antoine – Est mort, il a du récupérer 6 dégaines laissées au 2ème spit.
Mauro – Frais comme un gardon après ses 10heures de trekking et escalade en solo, raconte qu'il lui a semblé voir des arbres bougés de façon étrange ce matin.
Livia – Explique à tous le monde de vie des ours et les gestes de survie si l'on en croise un.
Gabriele – S'est renseigné auprès de Francesco et s'approche petit à petit du restaurant.
Lucio – S'en fout, il a écrit tout ces mails.
Martina – S'en fout aussi, elle connait les bêtes et sait que jamais elle ne se fera attaquer si elle ne bouge pas sur sa chaise longue. En plus, grâce à la wifi, on reçoit la radio italienne et demain, c'est Dimanche. Est-ce que la Roma restera en Série A ?

http://europeantour.cowblog.fr/images/poianastanii/chaises.jpgPoiana Stanii

Mattino (circa mezzogiorno, l'una) :
Sofia – si innervosisce ed è arrabbiata. Non può assicurare il suo compagno seduta nella macchina. Mancano 4 metri di corda.
Aurélie – Prova ad arrampicare più vie, ma tutti tremano per le sue caviglie.
Daniela – Le vie fanno una decina di metri. Si sente di farle tutte. Le prova.
Simone – Non appena messo l'imbrago, scopre che la foresta è ben densa e che può defecare facilmente fra due alberi.
Francesco – Non ha neanche tirato fuori il suo zaino di arrampicata. Sta al ristorante provando a tradurre il menù rumeno delle specialità.
Antoine – Prova a spiegare a Daniela che veramente non se la sente di finire tutte le vie che apre.
Mauro – Nessuno ha visto Mauro. Mauro si sarà alzato prima dell'alba e sarà a 2300 metri per contemplare le valli adiacenti.
Livia – Si pensa che è andata via allo stesso orario di Mauro. I cartelli incitando alla prudenza avranno affilato la sua curiosità animalista : siamo in una riserva naturale di orsi.
Gabriele – Vuole fare una 6a. Ma sono tutte morfologiche.- E' troppo basso per alcuni passaggi. Va quindi a prendere una birra.
Lucio – Fra due vie e due incoraggiamenti, approfitta della wifi per scrivere 2 mail. E' ancora quel che fa di meglio.
Martina – Dorme. Ha scoperto che il prato è al sole tutto il giorno e che stranamente, ci crescono delle sdraie comodissime.

La sera :
Sofia – Se ne va nella sua camera che paga solo una ventina di euro.
Aurélie – Si fa forza per ascoltare storie di orsi.
Daniela – Rimpiange di non avere prenotato una camera. Ma si informa anche presso Simone per sapere se ci sono case da comprare in zona.
Simone – Si chiede come farà per gestire il suo problema d'ora in poi.
Francesco – Non sa più se ascoltare e questionare Livia o Mauro. Ma tiene una parte del suo cervello per riflettere su come cacciare e cucinare l'orso.
Antoine – E' morto, è stato costretto a recuperare 6 rinvii lasciati al 2ndo spit.
Mauro – Fresco come una rosa dopo le sue 10 ore di trekking e di arrampicata in solitario, racconta che gli è sembrato vedere muoversi stranamente gli alberi sta mattina.
Livia – Spiega a tutti la vita degli orsi e il comportamento di sopravvivenza nel caso in cui ne incrociamo uno.
Gabriele – Si è informato presso Francesco e si avvicina a poco a poco del ristorante.
Lucio – Non gliene frega un accidente, ha scritto tutte le sue mail.
Martina – Non gliene frega un accidente manco a lei, conosce le bestie e sa che mai si farà attaccare se rimane ferma sulla sdraio. Per di più, grazie alla wifi, si riceve la radio italiana e domani, è domenica. La Roma rimarrà in Serie A ?

http://europeantour.cowblog.fr/images/poianastanii/ours.jpg


Vendredi 15 octobre 2010 à 20:46

Ah les langues... l’Europe multiculturelle et tout tout... Faut quand même se rendre compte qu'il reste du boulot pour que les échanges se fassent.
Kubin haut – Slovaquie : nous sommes un peu en rade d'eau, nous commençons sérieusement à envisager la vidanges. En bon traveller’s, nous essayons de nous démerder, faisons quelques tours en camion dans l'espoir de tomber par hasard sur une fontaine ou sur un petit garagiste. Après des essais infructueux, nous nous dirigeons normalement vers le point d'informations touristiques.
Vous vous souvenez de la version Goscinny et Uderzo des 12 travaux ? Celui où Asterix doit trouver le formulaire dans une administration ? Pour trouver le bureau, j'ai du traverser le commissariat, entrer dans des bureaux dont je n'ai toujours pas compris la fonction, expliquer mon cas à 5 ou 6 personnes. J'arrive finalement au service de renseignement. Une jeune femme m'accueille avec un grand sourire, me fait passer derrière le comptoirs pour que je puisse prendre un plan du patelin. Et c'est parti pour les désormais habituels échanges difficiles mais rigolos. Je suis en face d'une professionnelle du tourisme, je pars confiant :
« hello, i'm looking for a foutain. I need to change the water of my camper ».
Sourire. Stylo en main, elle me fait une croix sur la carte pour m'indiquer... une banque. Elle n'a compris que « change » dans la phrase. Ok, j'ai un accent de merde, je ne connais pas le vocabulaire qui va bien, il fallait s'y attendre. Je la remercie :
« Ok, thanks. Humm... And what about a garage ? I need to change the motor oil. »
Oui, c'est con aussi, mais allez trouver un synonyme à « change » comme ça dans le vif de l'action. Du bout du stylo elle me remontre la banque. Elle suppute quand même qu'elle ne répond pas pleinement à mes attentes. Là germe en elle l'idée de génie. Elle me pose devant google translate et me demande d'écrire ma question. Couillon comme je suis et totalement surpris pas la proposition, je ne pense pas à mettre Français et commence donc à écrire en anglais. J'ignore son agitation lorsque j'écris « change » . Elle finit par comprendre... quelque chose. Me fait des croix et des traits partout sur le plan. Bon...ben... merci madame, have a good day et tout.
Google translate, c'est l'outil qui révolutionne nos relations avec les slovaques. A l’hôtel, la réceptionniste me fait le même coup. J’apprends donc que mon trousseau comporte une clef pour pièce de nuit et une pour porte grande devant. Que le petit déj sera servi de 7heures du matin à journée entière mais qu'il faut que je donne idée... etc...etc...
On doit avouer que ce peuple nous a démontré une envie de communiquer et d’être serviable incroyable. Par deux fois, je me suis retrouvé en relation avec le neveu, le cousin, un ami anglophone au téléphone portable qui servait d’intermédiaire...
Et même en l'absence de toute nouvelle technologie, les relations tentaient de s'établir. Aurélie en a fait les frais dans ce fameux bars de Vyslny Kubin. La grand-mère essaye de nous dire quelques choses d'important. Il faut dire que c'est la 3ème fois qu'on y vient pour tenter de manger un bout – ils font restaurant le midi (oui, on a compris que ce n'était le midi que la 3ème fois – la fille du bar nous a d'ailleurs servi le plat du jour d'office, on était même pas assis). Beaucoup de bruit. Beaucoup de geste. Beaucoup de sourire. Beaucoup de coup d’œil sur les personnes alentours pour aider. Et un mot qui sort du lot : Piatok. En italien, « piatto » veut dire assiette ou plat. Nous parlons de bouffe. Aurélie lance, sur d'elle, « AAAAAH... YES YES ». Je me marre. La vieille recommence son explication gentiment et patiemment. Elle intuite elle aussi que quelque chose n’était pas passer. Effectivement, « Piatok » s’avèrera être Vendredi. Tous ces efforts étant pour nous avertir qu'ils ne servent rien le week end. Il eut aussi l'épisode Tibor narré il y a peu.
En hongrie par contre, avec leur langue étrange, les choses ne sont pas aussi simples. Rien qu'hier : on entre dans un restaurant dans un petit bled. On salue la serveuse, et tout en faisant des gestes, nous demandons à nous assoir. « NO » répond elle avec une expression étrange sur le visage. C'est entre le « non mais vous êtes con ou quoi ? » et le « oh mon dieu, des clients étrangers » avec une pointe de « PANIQUE PANIQUE ». Le fait est que nous avons mangé mais sans dessert ni café car... heu... ben... il se faisait tard, il était 19h50 ?? (Horaires du restaurant: 12-20h)
Dans la journée, ce n'est qu'après de nombreuse, très nombreuse tentatives que nous comprenons que les adresses que nous avions n'étaient pas des laveries et que le magasin d'escalade n'aurait pas le guide recherché.
Pourtant il paraît qu'en Hongrie on peut se diplômer en Espéranto.
Comprenez bien que je ne me place pas en moralisateur. Le touriste étranger à Clermont-Ferrand pourrait en écrire des tartines de ce genre d'aventures. Je dis juste qu'il reste pas mal de chemin à faire pour unifier l’Europe des peuples.


Ah le lingue... l’Europa multiculturale e tutto quanto... Bisogna comunque arrendersi all'evidenza che c'è ancora parecchio lavoro per che gli scambi si facciano semplicemente.
Kubin alto – Slovacchia : siamo un po' a corso di acqua, cominciamo seriamente a pensare al cambio d'olio. Da buon traveller’s, proviamo a cavarcela da soli, facciamo qualche giro col furgone nella speranza di capitare per caso su una fontana o su un meccanico. Dopo tentativi infruttuosi, ci orientiamo verso il punto di informazioni turistiche. Avete presente la versione Goscinny e Uderzo delle 12 fatiche ? Quel volume in cui Asterix deve trovare il formulario in un'amministrazione ? Per trovare l'ufficio, ho dovuto attraversare la questura, entrare in uffici di cui non ho ancora capito la funzione, spiegare il mio caso a 5 o 6 persone. Infine arrivo al servizio di informazioni. Una giovane fanciulla mi accoglie con un grande sorriso, mi fa passare dietro il bancone per che possa prendere una piantina del paese. E entriamo nei ormai abituali scambi difficili ma divertenti. Sono di fornte ad una professionale del turismo, vado fiducioso :
« hello, i'm looking for a foutain. I need to change the water of my camper ».
Sorriso. Penna in mano, mi fa una croce sulla piantina per indicarmi... una banca. Ha capito solo ed esclusivamente « change » nella mia frase. Ok, ho un accento di merda, non conosco il vocabolario giusto, potevamo aspettarcela. La ringrazio :
« Ok, thanks. Humm... And what about a garage ? I need to change the motor oil. »
Si, è stupido pure questo, ma trovate pure un sinonimo a « change » così in piena azione. Con la punta della penna mi segnala nuovamente la banca. Calcola comunque che non risponde pienamente alle mie aspettative. A questo punto nasce in lei il colpo di genio. Mi mette davanti a google translate e mi chiede di scrivere la mia domanda. Il coglione che sono e totalmente sorpreso dalla proposta, non penso a mettere Français e comincio quindi a scrivere in inglese. Ignoro la sua agitazione quando scrivo « change » . Finisce col capire... qualche cosa. Mi fa croci e tratti ovunque sulla piantina. Bene...vabbò... grazie signora, have a good day e tutto.
Google translate, è l'attrezzo che rivoluziona le nostre relazioni con i slovacchi. All’albergo, la receptionist mi gioca la stessa carta. Vengo a sapere quindi che il mio mazzo è composto da una chiave per la stanza di notte e una per la porta grande davanti. Che colazione sarà servita dalle 7heures del mattino a giornata intera ma che deva dare idea... etc...etc...
Bisogna confessare che questo popolo ci ha dimostrato una voglia incredibile di comunicare e di essere servizievoli. Per due volte, mi sono ritrovato in relazione con il nipote, cugino, amico anglofono al cellulare che serviva di intermediario...
E anche in assenza di qualsiasi tipo di nuova tecnologia, le relazioni tentavano di stabilirsi. Aurélie ne ha pagato le conseguenze in quel famoso bar di Vyslny Kubin. La nonna prova di dirci qualcosa che sembra importante. Bisogna dire che è la terza volta che ci andiamo per tentare di mangiare – fanno ristorante solo a pranzo (si, lo abbiamo capito solo la terza volta – d'altronde, la ragazza del bar ci porta il piatto del giorno senza neanche chiederci nulla e prima anche che ci sediamo). Molto rumore. Molti gesti. Molti sorrisi. Molti sguardi delle persone presenti per aiutare. E una parola che esce fuori dalla massa : “Piatok”. In italiano, « piatto » significa, ebbè, lo sapete... Parliamo di cibo. Aurélie lancia, sicura di se stessa, « AAAAAH... YES YES ». Io rido. La vecchia ricomincia la sua spiegazione gentilmente e pazientemente. Intuisce anche lei che qualcosa non si era capito. Effettivamente, « Piatok » si rivelerà essere Venerdì. Tutti questi sforzi essendo per avvisarci che sono chiusi il fine settimana. Ci fu anche l'episodio già narrato poco fa di Tibor.
In Ungheria invece, con la loro lingua strana, le cose non sono così semplici. Solo ieri : entriamo in un ristorante di un paesino. Salutiamo la cameriera, e gesticolando, chiediamo se ci possiamo sedere. « NO » risponde con un'espressione strana sul viso. E' fra il «  ma chi vi credete di essere ? » e il « oh dio mio, clienti stranieri» con una punta di « PANICO PANICO ». Il fatto è che abbiamo mangiato ma senza dolce né caffè perché... heu... bè... cominciava a farsi tardi, erano le 19e50 ?? (Orari del ristorante: 12-20)
Nella giornata, solo dopo innumerevoli, innumerevolissimi tentativi riusciamo a capire che gli indirizzi che avevamo non sono lavanderie e che il negozio di arrampicata non ha la guida desiderata.
Eppure si dice che in Ungheria ci si può diplomare in Esperanto.
Dovete capire che non mi vesto da moralizzatore. Il turista straniero a Clermont-Ferrand potrebbe scriverne tonnellate di questo genere di avventure. Dico soltanto che rimane ancora un bel po' di starda per unificare l’Europa dei popoli.


Lundi 27 septembre 2010 à 21:14

 Km 7011 - ou - comment le blog me rendra alcoolique.
Vous, vous ne vous rendez pas compte. Vous êtes là, assis devant votre ordinateur à parcourir notre blog, à lire les textes (j’espère) et à contempler les photos d'Aurélie (j'en suis sur). Vous ne pouvez pas imaginer. Et c'est tant mieux peut être. Mais aujourd'hui, j'ai décidé de rompre le rêve, de mettre fin à l’omerta, de tout révéler.
Nous souhaitions nous balader dans les montagnes du Haut Tatras. Nous voici donc sur les routes slovaques en direction de Liptovsky Mikulas, où nous y faisons nos courses en prévision des jours à venir. Ici, un heureux hasard nous mène jusqu'à un magasin d'escalade dans un petit centre commerciale. La vendeuse parle anglais, le vendeur est moniteur d'escalade. Nous engageons un étrange dialogue à trois à l'issue duquel nous repartons avec le guide des voies classiques d'escalade. J'ai un sourire qui m'en fatigue les zygomatiques. Une trentaine de kilomètres plus loin, nous découvrons le village/station de ski de Strpske Pleso. Évidemment, fort des conseils avisés du CAI de Rome (là où nous avons pris des cours d'alpinisme), nous ne partons pas illico presto avec tout le matériel de grimpe, mais plutôt pour une rando découverte/repérage. Le temps est magnifique et d'après nos informateurs de la vallée, il devrait tenir jusqu'à demain. Le soir, nous préparons les sacs, mangeons bien, bref, nous sommes prêts à en découdre avec la montagne. Mais patatra, elle en décide autrement et souhaite tester nos nerf. Au matin, le ciel est gris menaçant et le vent souffle. Un peu timorés, nous renonçons. Nous redescendons vers la ville.
Tout ceci pour vous donner le contexte.
Maintenant imaginez nous en train de mettre en ligne les informations du site. Aurélie doit trier et travailler ses photos. Elle doit faire des montages. Elle doit leurs donner le bon format et la bonne taille. Il faut qu'elle les charges sur cowblog. Puis vient la phase de la mise en page de l'article. Pour que vous, chers amis, vous puissiez rapidement vous faire une idée du voyage, Aurélie devra travailler pendant des heures. Une idée comme ça : « back to les pays baltes » à demander pas moins de 3h de bidouillage. (Ici, je me limite à parler du travail de publication, car ces photos ne se sont pas prises seules non plus. Dans une visite de ville, 1/3 du temps est consacré au shootage intensif). Ah, c'est beau, c'est sur. Mais à votre avis, pendant ce temps, moi, dans le bar, je fais quoi ?
C'est un fait, que 95% des fois, nous n'avons trouvé internet que dans des bars. Qu'étant dans un bar, il faut bien commander de temps en temps. Que la bière est de loin ce qui coute le moins cher (même et surtout par rapport au jus de fruit ou autres sodas). Dans 100% de ces occasions, je n'ai pas conduit le camion le soir.
Et vous savez ce qui m'inquiète ? C'est que ce matin il pleut. Demain aussi. Nous aurons donc tout le loisir de vous donner des nouvelles.


Km 7011 - o - come questo blog mi renderà alcolizzato
Tu, non ti rendi conto. Sei là, davanti al tuo computer percorrendo il nostro blog, leggendo i testi (spero) e ammirando le foto di Aurélie (ne sono sicuro). Tu non puoi immaginare. E forse è meglio così. Però oggi, ho deciso di rompere il sogno, di dare fine all'omertà, di svelare tutto.
Volevamo passeggiare nei monti del Alto Tatras. Eccoci quindi sulle strade slovacche verso Liptovsky Mikulas dove facciamo la spesa in previsione dei giorni a seguire. Un felice caso ci porta fino ad un negozio di arrampicata in un piccolo centro commerciale. La commessa parla inglese, il commesso è istruttore di arrampicata. Iniziamo uno strano dialogo alla fine del quale ce ne andiamo con la guida delle vie classiche di arrampicata. Ho un sorriso che mi stanca gli zigomatici. Una trentina di chilometri più tardi, scopriamo il paese/stazione di sci di Strpske Pleso. Ovviamente, dai consigli avvisati del CAI di Roma (laddove abbiamo preso i corsi di alpinismo), non partiamo subito con tutto il materiale per scalare, ma piuttosto per un trekking che ci consente di localizzare la via. Il tempo è splendido e secondo i nostri informatori della valle, dovrebbe reggere ancora fino al giorno dopo. La sera, prepariamo gli zaini, mangiamo bene, per farla breve, siamo pronti a sfidare la montagna. Ma patatrac, ne decide diversamente e vuole provare i nostri nervi. La mattina, il cielo è grigio minacciante e tira vento. Un pò impauriti, lasciamo perdere. Scendiamo di nuovo verso la città.
Tutto ciò per darti il contesto.
Adesso, immaginaci mettendo on line le informazioni per il sito. Aurélie deve selezionare e lavorare le foto. Deve fare i montaggi. Deve dare il formato giusto e le misure giuste. Deve caricare tutto su cowblog. Poi arriva la fase di messa in pagina dell'articolo. Per che tu, caro amico mio, possa velocemente farti un'idea del nostro viaggio, Aurélie dovrà lavorare per ore. Un idea tanto per : “back to i paesi baltici” ha richiesto non meno di 3ore. (E mi limito a parlare del lavoro di pubblicazione, perché queste foto non vanno prese da sole. Per la visita di una città, un terzo del tempo è impiegato nello sparare intensivo). E' bellissimo, questo sì. Però secondo te, durante tutto questo, Io, nel bar, che faccio ?
E' un dato di fatto che il 95% delle volte, abbiamo trovato internet nei bar. Che, essendo in un bar, di tanto in tanto bisogna pure ordinare qualcosa. Che la birra è quello che costa di meno (anche e sopratutto rispetto ai succhi e ai soda). Nel 100% di queste occasioni, non ho guidato il furgone la sera.
E sai quello che mi sta preoccupando ? Oggi piove. Domani pure. Avremo quindi tutto il tempo di darti notizie.

Jeudi 16 septembre 2010 à 19:53

http://europeantour.cowblog.fr/images/rouge.jpg

Allez va, marron... mais je te l'accorde
Va bene, marrone... ma te lo concedo

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | Page suivante >>

Créer un podcast