EuropeanTour

Tour d'Europe...et bien plus

Jeudi 16 septembre 2010 à 18:29

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En lituanie, le 1er setembre, jour de la rentrée des classes. Dans une station service où l'on pense passer la nuit. Un mot sur les frigos à bière en empèche l'ouverture. Peut-etre doit-on demander à la caissière ?
"Can I have a beer please ?"
La caissiere, entre deux ages, c'est à dire entre jeune et vieille, me répond embarassée par son anglais
"No"
... Un ange passe ...
... puis une mouche ...
N'y tenant plus j'ose un "Why ?" dans cet anglais plein de fougue qui est le mien
La réponse fut en lituanien tout autant qu'incompréhensible. Heureusement son ami/mari nous apporte quelques précisions. En lituanien lui aussi.
Nous repartons sans bière.

In Lituania, il primo settembre, giorno della ripresa per la scuola. In un autogrill dove pensiamo di stare per la notte. C'è un biglietto sui frigoriferi per la birra che ne impedisce l'apertura. Magari ci si chiede prima alla commessa ?
"Can I have a beer please ?"
La commessa, tra due età, cioè tra giovane e vecchia, mi risponde vergognandosi del suo inglese
"No"
... un angelo passa ...
...poi una mosca ...
Non c'è la faccio più e oso un "Why ?" nel mio inglese più bello
La risposta fu in lituano quanto incomprensibile. Meno male, il suo amico/marito ci aiuta con qualche precisione. In lituano anche lui.
Andiamo via senza birra.
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Frankenjura. Neuhaus. Petit village sur la route d'un site d'escalade. On doit faire des courses, on décide d'attendre dans un bar l'heure d'ouverture des magasins. Je commande un café. Je ne sais pas comment, je ne comprend pas comment mais le serveur nous répond illico . "Ma siete italiani ?". J'en reste comme un con. Aurèlie me dira plus tard que j'avais demandé le "caffé" accentué rital. N'empèche, c'est la deuxième fois qu'on me prend pour un italien. La première était une vieille dame à moitié sourde qui m'a pris pour piemontait. Mario nous explique qu'il est allemand depuis ses 15 ans. Il tient ce bar où viennent tous les grimpeurs italiens. Il a meme une pub dans un article du magazine Alp consacré au FrankenJura. Les pages précédentes parlent d'un petit refuge très sympas au dessus de Positano : La Selva
(PS : c'est cet article précisemment qui nous a fait découvrir la Selva. Nous y avons sejourné, avec les copains grimpeurs italiens, 2 années consécutives. Grimpe, bonne bouffe et rigolade.)


FrankenJura. Neuhaus. Paesino sulla strada per un sito d'arrampicata. Dobbiamo fare la spesa, decidiamo di aspettare l'apertura dei negozi in un bar. Ordino un caffè. Non so come, non capisco come però mi chiede il barista subito : "Ma siete italiani ?". Ci sono rimasto come un cretino. Aurelie mi dirà più tardi che avevo chiesto il caffè accentuato italiano. Mah... E la seconda volta che qualcuno mi cambia per un italiano. La prima fu una signora mezza sorda che mi ha dato del piemontese. Vito ci spiega che è tedesco dai suoi 15 anni. Ha questo bar nel quale vengono tutti i climber italiani. Ha pure una pubblicità nell'articolo della rivista Alp che tratta del FrankenJura. Le pagine precedenti parlano di un rifugio carinissimo sopra Positano : La Selva.
(PS per chi non lo sa : è precisamente l'articolo che ci ha fatto scoprire la Selva. Ci abbiamo soggiornato, con gli amici arrampicatori italiani, 2 anni di seguito per una settimana. Scalata, mangiata e divertimento !)

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Dans ces ex colonies socialistes, des codes culturels nous manquent. J'en suis sur. Sinon il y a vraiment des trucs étranges.

Quand nous entrons dans le restaurant, tout est joli. Petite terrasse, tables rondes avec lumière au centre, lampe chauffante au dessus. Nous sommes dans une petite rue de Riga. A coté de nous un couple d'anglais, vers les 70 ans. Ils se posent la même question que nous. Mais pourquoi ces bustes en faux bronze ? Et surtout, qui est le 3ème ? Lénine, ok c'est facile. Staline... ouais, toujours dans le thème. Marx ? Non vraiment pas. Un des nombreux dirigeants dont nous avons oublié le nom et dont nous n'avons jamais vu le portrait ? Pourtant on le connait. C'est sur. Les anglais en sont au même point que nous, mais l'homme n'y tient plus et demande à la serveuse. La réponse tombe comme les sourires. Hitler. Et les questions rebondissent comme autant d'éclaboussures. Est-ce une forme de 2° degrés ? Pourquoi a-t on souri en voyant Staline et fait-on la gueule avec le petit moustachu ? Le propriétaire fait-il de l'anti Bayrou primaire ? Au centriste, il répond par les extrêmes sans distinction. Pour compléter le tableau : les assiettes sont toutes criblées de faucilles et marteaux, des faisceaux de blés pour les séparer. Les toilettes, au sous sol, sont carrelées de noir et rouge, faucilles et marteaux toujours présents. On distingue au fond une pièce. En jetant un œil, on découvre un cabaret où la décoration en rajoute encore. Puis vient l'addition. Sur une étoile, une faucille. Par dessus tout ça, une croix gammée.
Le lendemain, dans la vitrine d'un bar, un immense portrait de Lénine attire notre regard. Plus bas, une photo de Mao maquillé à la Kiss. Dessous encore, une photo de l'inspecteur Gordon qui lance un Batsignal au héros chauve-souris américain.
Vous m'expliquez ?


Nelle ex colonie socialiste, ci mancano dei codici culturali. Ne sono sicuro. Perché se non fosse così non mi spiegherei le cose veramente strane che incontriamo.

Quando entriamo nel ristorante, tutto è molto carino. Piccola terrazza, tavoli tondi con luce in centro, riscaldamenti sopra. Siamo nelle stradine di Riga. Accanto a noi una coppia di inglesi, settantenni direi. Si stanno facendo le stesse domande nostre. Ma perché questi busti di falso bronzo? E soprattutto chi è quel terzo personaggio ? Lenin, ok, facile. Stalin... va beh, è sempre in tema. Marx ? Assolutamente no. Uno dei numerosi dirigenti di cui abbiamo dimenticato il nome e del quale non abbiamo mai visto un ritratto ? Però lo conosciamo. E' sicurissimo. Gli inglesi sono allo stesso punto, ma l'uomo non c'è la fa più e chiede alla cameriera. La risposta cade come i sorrisi nostri. Hitler. E le domande rimbalzano come tanti schizzi. E' una forma di umorismo ? Perché ci fa sorridere Stalin e facciamo il muso davanti al piccolo baffuto ? Il proprietario fa dell'anti Casini di base ? Al centrismo risponde con gli estremi senza distinzioni. Per completare il quadro : i piatti sono tempestati di falci e martelli, dei fasci di grano per separarli. Il bagno, seminterrato, sono piastrellati di nero e rosso, falci e martelli sempre presenti. Ci si distingue, in fondo un'altra stanza. Dandoci un'occhiata, ci si scopre un cabaret dove l'arredamento ne aggiunge ancora di più. Poi viene il conto. Su una stella, una falce. Sopra ancora una svastica.
L'indomani, nella vetrina di un bar, un immenso ritratto di Lenin colpisce il nostro sguardo. Più in basso, una foto di Mao truccato alla Kiss. Sotto ancora, una foto dell'ispettore Gordon che lancia il Bat-segnale all'eroe pipistrello americano.
Qualcuno mi può spiegare ?



Mercredi 15 septembre 2010 à 16:00

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NON ! mais non... vert, bon sang !
NO ! ma no... verde, caspita !

Mercredi 8 septembre 2010 à 20:52

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Non, bleu...
No, blu...

Mercredi 8 septembre 2010 à 19:06

Encore un petit concours, mais cette fois fort interressé (nous vous rappelons que vous pouvez encore jouer à "Que fait ma skoda" les résultats ne seront divulgués que... plus tard)
Ancora un piccolo concorso, però questa volta molto interessato (ti ricordiamo che è ancora aperto il gioco "Che fa la mia skoda", i risultati saranno divulgati soltanto... piu tardi)

Quels champignons pour mon omelette
Quali funghi per la mia frittata

Indiquez quels sont les champignons comestibles et si possible, leurs noms. Comme pour le précèdent jeux, vous trouverez devant les photos un numéro qu'il faudra reporté dans vos commentaires. Nous restons encore 2/3 jours dans ces pays, donc soyez rapide !!
Indica quali sono i fughi commestibili e, se ti è possibile, i loro nomi. Come per il precedente gioco, troverai davanti alle foto un numero che dovrà essere riportato nei tuoi commenti. Rimaniamo ancora 2/3 giorni in questi paesi, quindi sii veloce !!


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2
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Mercredi 8 septembre 2010 à 13:11

Dring dring
Mon réveil sonne, il est 9h. 9h car nous avons décidé qu'Aurélie devait reprendre “un rythme”.
Dring dring
J'appuie sur le snooze pour retarder la sonnerie de 10 minutes. Mon réveil ne fait pas réellement ce son. Ce serait plus une sonnerie du genre “tatalaTa la ta ta Tanta la”.Vous avouerez que c'est moins évocateur et beaucoup plus pénible à écrire.
Dring Dring, donc
J'allonge un peu mes jambes. De peu car je touche déjà le fond du lit. Je plie le cou pour gagner quelques centimètres. J'essaie de sortir un bras. C'est un peu compliqué car je suis confiné dans les 60 cm qui séparent Aurélie de la porte à ma gauche. J’attrape mes lunettes et mon livre. Je les fais passer sur l'autre extrémité du lit. Les contorsions sont délicates mais je commence à prendre le coup et je chevauche Aurélie sans trop lui mettre de poids dessus, mais non plus sur la planche au milieu du lit. L'idéal est d'atteindre directement le sol en allongeant au maximum le pied.
Stop.
Rewind.
23h la veille. Nous sommes dans le lit, l'ordi portable sur nos jambes, nous regardons un film.
- t'aurais pas un petit creux toi ?
- Ben, un peu si.
- Tu veux quoi ? Y'a des Pim's, du chocolat, des petits sablés
- Je veux bien tout. Et un yaourt. Merci.
Les dialogues sont interchangeables, je n'ai donc pas indiqué qui dit quoi. Évidemment, sous la couette de plume d'oies, on est vraiment trop bien. Les paquets s'accumulent au pied du lit, c'est à dire au centre du camion, soit le seul espace où l'on peut marcher dans Tomasi.
Pause.
Avance rapide.
L'idéal est d'atteindre le sol en allongeant au maximum le pied. Un jeu habile de la cheville va me permettre de tâter le lino et d’éventuellement écarter les obstacles. Mon objectif prioritaire est de ne pas marcher sur l'ordinateur qui doit être dans les environs.
Je réussis à m'habiller rapidement, sort du camion, fait le tour jusqu'à la porte conducteur, donne un tour de clef pour déverrouiller les serrures (depuis Amsterdam c'est la seul qui nous autorise la fermeture centralisée), re-contourne Tomasi et vient m'installer sur la banquette passager.
Aurélie pendant se temps à entendu mon manège. Elle a selon l'humeur, et je dois y être très attentif pour adapter mon attitude pour le reste de la journée, râlé/ronchonné/essayé de me retenir. Normalement, une fois que je me suis installé elle sortira pour satisfaire les besoins matinaux. Puis se recouchera. Son « rituel » à elle.
Comme je viens de finir « Daphné Disparue » de Somoza - que je recommande fortement – j'attaque « Gomora » de Saviano.
1/ 2h plus tard, lorsque je suis bien pris par mes lectures, commence la deuxième phase du « rituel »:
- Noine... NOIne... NOINE
- oui Aurelie ?
- T'étais où ? - aille aille aille... ce matin, ça va être dur.
- Ben, heu... là
- Tu fais quoi ?
Et ainsi de suite pour signaler son accès au statut réveillé. Commence en suite les ablutions. Logiquement, elle commence. Mais je ne suis pas sorti d'affaire pour autant. « Tu pourrais me vider ça dehors ? » « Tu veux chauffer l'eau dans la poile ou la marmite ? » « J'ai rien compris au film ». Comprenez bien qu'à ce stade, je suis toujours à jeun. Heureusement ma mie me prépare le café (en fait elle sait que c'est le seul moyen pour que je l'écoute). Je lui vide le filtre et 5 minutes plus tard, j'ai mon bol dans une main, mon livre dans l'autre et je n'ai pas réussi à lire une page depuis ¼ heure.
Il est 10h45 et c'est à mon tour de me laver. A 11heure on est installés, prêts pour le départ, la carte dépliée.
A 11h05, je retourne derrière car nous avons oublié quelque chose.
A 11h20, Tomasi ronfle tranquillement et nous emmène vers une nouvelle étape.


Dring Dring
Suona la sveglia, sono le 9. Le 9 perché abbiamo deciso che Aurélie deve tornare ad avere « un ritmo ».
Dring dring
Premo lo snooze per posporre la suoneria di 10 minuti. La mia sveglia non fa realmente questo suono. Sarebbe piuttosto un “tatalaTa la ta ta Tanta la”. Ammetterete che è meno evocatore e molto più fastidioso da scrivere.
Dring Dring, quindi
Allungo un pò le gambe. Di poco perché tocco già il fondo del letto. Piego il colo per guadagnare qualche centimetro. Provo a tirare fuori un braccio. E' leggermente complicato visto che sono confinato nei 60 centimetri che separano Aurélie dalla porta alla mia sinistra. Prendo i miei occhiali e il mio libro. Li faccio passare dall'altra parte del letto. Le contorsioni sono delicate però inizio ad avere la tecnica giusta e cavalco Aurélie senza darle troppo peso, ma neanche troppo sulla tavola in mezzo al letto. L'ideale e di raggiungere direttamente il suolo allungando al massimo il piede.
Stop.
Rewind.
Sono le 23, il giorno prima. Siamo al letto, il computer portatile sulle gambe, guardiamo un film.
- Non è che avresti un pò di fame tu ?
- Beh, sai... un pò sì.
- Cosa vuoi ? Ci sono i Pim's, cioccolato, biscotti al burro
- Prenderei di tutto. E pure uno yogurt. Grazie.
I dialoghi sono intercambiabili, non serve quindi indicare chi dice cosa. Ovviamente, sotto le coperte in piume d'oca, ci si sta troppo bene. I pacchetti vuoti si accumulano al piede del letto, cioè al centro del furgone, ossia nell'unico spazio in cui si può camminare dentro Tomasi.
Pausa.
Avanti veloce.
L'ideale è di raggiungere direttamente il suolo allungando al massimo il piede. Un gioco abile con la caviglia mi consentirà di saggiare il linoleum e eventualmente di spostare gli ostacoli. Il mio obiettivo prioritario è quello di non camminare sul computer che dovrebbe stare da qualche parte vicino.
Riesco a vestirmi in fretta, esco dal furgone, faccio il giro fino alla portiera conduttore, do un giro di chiave per svincolare le serrature (da Amsterdam è l'unica che ci consente la chiusura centralizzata), ri-giro attorno a Tomasi e vado a sistemarmi sul posto passeggero.
Aurélie ha sentito i miei movimenti. Ha, secondo del suo umore - e devo essere molto attento ad adattare il mio comportamento per il resto della giornata - brontolato/grugnito/provato a trattenermi. Normalmente, una volta che mi sono sistemato, Lei uscirà per soddisfare i suoi bisogni mattutini. Poi tornerà a coricarsi. Il suo “rituale”.
Siccome ho appena finito “Dafne Desvanecida” di Somoza – che vi raccomando – inizio “Gomorra” di Saviano.
Mezz'ora dopo, quando sono ben preso dalla mia lettura, inizia la seconda fase del “rituale”
- Noine... NOIne... NOINE
- Aurélie ?
- Dov'eri ? - aille aille aille... questa mattina sarà difficile.
- Beh... qua
- Che stai facendo ?
E così via per segnalare il suo accesso allo statuto svegliato. Iniziano poi le fasi igieniche. Inizia Lei. Ma non me la cavo manco per niente. “Potresti svuotare questo fuori ?” “Vuoi scaldare l'acqua nella pentola o nella padella ?” “Non ho capito niente al film”.
Sappiate che a quel punto, io, sono sempre a digiuno. Fortunatamente, la mia dolce mi prepara il caffè (in realtà, sa perfettamente che è l'unico modo per che io possa ascoltarla). Svuoto il filtro e 5 minuti dopo, ho la mia tazza in una mano, il mio libro nell'altra e non sono riuscito a leggere neanche una pagina da un quarto d'ora.
Sono le 10e45 e tocca a me lavarmi. Alle 11 siamo sistemati, pronti per la partenza, la piantina aperta sul cruscotto.
Alle 11e05, torno dietro perché abbiamo dimenticato qualcosa.
Alle 11e20, Tomasi russa tranquillamente e ci porta verso la nostra nuova tappa.

 

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