Nous avons quitté le FrankenJura pour la Pologne. Poussés par la pluie. Et comme de juste, à peine passé la frontière, on se trompe de route et nous voici engagé dans la campagne.
Le choc.
En quelques kilomètres, nous passons du réseau routier allemand à... la pologne. La route est à double sens, mais n'est large que pour une voiture. Sur notre gauche, un terre plein dans lequel s'engage les voitures que nous croisons. Nous on est à 20km/h, eux 70 tranquillement. Puis on arrive dans un village. La seule route est un mélange de pavé et de sable. Les "rues" sont des chemins. Manque plus qu'une calèche et le tableau serait complet. Ha tiens... ben voilà...
Abbiamo lasciato il FrankenJura per la Polonia. Spinti dalla pioggia. E come ci voleva, non appena passata la frontiera, sbagliamo strada ed eccoci parcorrendo la campagna.
Lo choc.
In qualche chilometro, passiamo dalla rete stradale tedesca a...lla polonia. La strada è a doppio senso, ma larga per una macchina soltanto. Alla nostra sinistra, una striscia di terra nella quale vanno le macchine che incrociamo. Noi andiamo a 20km/h, loro a 70, ma pure tranquilli tranquilli. Poi arriviamo in un paesino. L'unica strada è un miscuglio di san pietrini e sabbia (e niente contro i san pietrini per carità...). Le "strade" sono sentieri. Ci manca solo una carrozza coi cavalli e il quadro sarebbe completo. Ha eccoci...
Obligés de faire demi tour parce que le pont sur l'Odra n'existe pas, c'est un bac. Et comme on ne comprend pas les panneaux (moi je lisais : "attention, jeté de Skoda dangeureuse", mais Aurelie me dit que non)... On rebrousse chemin.
Petit à petit, on retrouve la nationale. C'est mieux. Mais le goudron est marqué par les roues des nombreux véhicules, genre traces de ski sur les pistes de fond. Le problème c'est qu'il pleut, donc les sillons sont pleins d'eau et c'est assez dangereux. Les locaux, encore une fois nous étonnent et leurs dépassements sur ces routes sont dignes des pires napolitains ! (ou des meilleurs Gabriele ?)
Notre objectif c'est Gdansk. Voir la mer baltique. On devrait passer entre les gouttes.
Costretti a fare retro marcia perché il ponte sull'Odra non esiste in quel punto, si attraversa con un traghetto. E siccome non capiamo i cartelli (io leggevo : "attenzione, lancio di Skoda pericolo", ma Aurélie dice di no)... Torniamo indietro. A poco a poco, ritroviamo la stradale. Meglio. Ma l'asfalto è segnato dalle numerose ruote dei numerosi veicoli, tipo traccie di scii sulle vie di fondo. Il problema è che piove ;), quindi i solchi sono pieni d'acqua ed è abbastanza pericoloso. I locali, un'altra volta ci stupiscono e i loro superamenti su queste strade sono degni dei peggi napoletani ! (o dei migliori Gabrieli ?)
Il nostro obbiettivo è Gdansk. Vedere il mare baltico. Dovremmo passare fra le goccie.
PS : "Non je suis pas grognon, lache moi... Je suis juste pas reveillé..." dit-il
PSS : "Je voulais juste savoir si tu voulais du café..." dit-elle
PS : "No non sono brontoloso, lasciami in pace... Sono solo poco sveglio..." dice-lui
PSS : "Volevo solo sapere se gradivi un caffè..." dice-lei