EuropeanTour

Tour d'Europe...et bien plus

Jeudi 28 octobre 2010 à 12:07

 

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Km 9395

Du temps est passé depuis notre dernière publication. Que nos lecteurs se rassurent tout de suite, le manque de bar wifi ne nous a pas sevré en bière.
Nous vous avons laissés, habits propres et réservoir rempli d'eau, à l'entrée des gorges de Turda. Nous avons traversé ces presque 2km de parois rocheuses sous une fine pluie rafraîchissante. Le retour par le haut fut plus humide. Voir carrément torrentiel. Nos habits de randonneurs mettront bien 3 jours à s'en remettre !
Nous avions établi nos campements sur un parking surplombant la rivière. Nous y avons découvert une des réalités marquantes de la Roumanie : les chiens errants. Pas spécialement agressifs, pas spécialement propre non plus, mais on pourrait dire attachant pour certain. La notre fut baptisée Alfonsa et fut notre chienne de garde pour la nuit. Pour un peu, elle finissait à nos pieds pour un petit voyage jusqu'à Lussat. Je suis certain que le cadeau aurait plut !
Bref. Escalader dans ces gorges était impossible, il aurait fallut 1 mois de beau temps continu pour enlever toute cette humidité.
Nous nous sommes déplacés et sommes arrivés à Brasov. Dans cette sympathique petite ville, et après avoir recroisé (et longuement photographié) les joueurs d’échec, nous avons trouvé un magasin d'escalade. Guide en main, nous avons pu établir notre itinéraire , incluant une étape à Bran quand même. Pour info, Bran, c'est l'attrape touriste par excellence : le château dont Stroker c'est inspiré pour décrire celui de Dracula dans son roman. Sauf que le dit château n'a jamais appartenu aux Vlad (les Dracula historiques) et apparait dans le roman dans une région plus au nord de la Roumanie. Tout ceci n’empêchant personne de faire payer cher le parking pour une visite des stands de souvenirs. Ça, c'est fait, on passe.
Deuxième gorge, celle de Rasnoavei. Cette fois le beau temps était avec nous, on a bien repéré les lieux et nous sommes lancés le lendemain dans une petite voie alpine bien agréable. Ces endroits sont riches d'activités outdoor : escalade, randonnées, espaces verts facilement accessibles, tyrolienne de malade entre les deux parois, saut à l’élastique... Ce qui m’amène naturellement à une autre réalité roumaine. Les ordures. Le pays n'est pas bien riche, l'éducation à l'environnement est une préoccupation des pays développés. Donc ici, c'est le dépotoir. Chaque feu au bord de l'eau, chaque emplacement pour les voitures, chaque virage est une déchetterie. On a même réussi à trouver des restes de piquenique en haut de notre voie. Remarquez que ça fait de la bouffe pour les chiens. Donc ils n'ont plus à réclamer.
Nous avons par la suite poursuivit notre chemin vers Sinaia. Ville-station qui n'a pas retenu notre attention, mais entourée de montagnes magnifiques. Nous y avons passé la première nuit à 1400 mètres, la seconde un peu plus bas, mais plus isolés. Nous nous sommes baladés. Nous avons escaladé. En toute sérénité. Certain le savait déjà, nous, nous le saurons désormais. La Roumanie a une réserve naturelle d'ours.
Retours au présent – que le passé composé me fatigue – et nous sommes sur les routes transversales pour Bucarest. Nous passons par le village de Moroeni. Nous n'avions pas encore vu cette réalité là du pays : les roms. Tout le long de la route, ce sont maisons en construction, cabanes délabrées, chiens, chevaux, vaches, gamins qui jouent, vieilles qui observent, calèches en réparations. Je suis persuadé que « permis de construire » et « document de propriété » sont des mots inconnus dans leurs dictionnaires. Attention, c'est pauvre, mais pas glauque. C'est juste... impressionnant.
Des calèches et des vaches on en a croisé autant que de chien ici. D'ailleurs, il est 17h et c'est le moment de ramener sont troupeaux à l'étable. Comme de juste, la route nationale est le plus court chemin. Je ne parierai pas sur Tomasi en cas de choc frontal.
Il serait injuste de ne pas terminer ce tour des réalités sans dire que les paysages sont incroyables et que les gens sont, dans leurs ensembles, gentils et serviables.
Aujourd'hui nous verrons Bucarest. Nous espérons pourvoir publier tout ça.

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Km 9395

E' passato parecchio tempo dalla nostra ultima pubblicazione. Che i nostri lettori si rassicurino subito, la mancanza di bar wifi non ci ha privati della birra.
Vi abbiamo lasciati, vestiti puliti e serbatoio pieno d'acqua, all'ingresso delle gole di Turda. Abbiamo attraversato questi quasi 2 chilometri di pareti rocciose sotto ad una pioggia sottile e rinfrescante. Il ritorno dall'alto fu più umido. Diciamo pure torrenziale. Ci vorranno ben 3 giorni ai nostri vestiti da trekking per riprendersi !
Avevamo stabilito il nostro campeggio sul parcheggio sopra al fiume. Ci abbiamo scoperto una delle realtà marcanti della Romania : i cani randagi. Non specialmente aggressivi, manco specialmente puliti, però ci si potrebbe dire che alcuni si fanno benvolere. La nostra fu battezzata Alfonsa e fu il nostro cane da guardia per tutta la notte. Ci è mancato poco per che finisse ai nostri piedi per un viaggio fino a Lussat. Sono sicurissimo che il regalo sarebbe piaciuto !
Facciamola breve. Arrampicare nelle gole era impossibile, sarebbe stato necessario 1 mese di bel tempo di continuo per togliere tutta questa umidità.
Ci siamo spostati e siamo arrivati a Brasov. In questa simpatica piccola città, e dopo aver incrociato di nuovo (e fotografato a lungo) i giocatori di scacchi, abbiamo trovato un negozio di arrampicata. Guida in mano, siamo riusciti a stabilire un percorso, includendo ovviamente una tappa a Bran. Per la cronaca, Bran, è il caccia turista per eccellenza : il castello che ha ispirato Stroker per descrivere quello di Dracula nel suo romanzo. Tranne che questo castello non è mai appartenuto ai Vlad (i Dracula storici) e compare nel romanzo in una regione più al nord della Romania. Tutto ciò non impedisce a nessuno di far pagare caro il parcheggio per una visita delle bancarelle di souvenir. Vabbò, questo l'abbiamo detto, passiamo e andiamo avanti.
Seconda gola, quella di Rasnoavei. Questa volta il sole era con noi, abbiamo ben avvistato i luoghi e ci siamo buttati il giorno dopo su una piccola via alpina ben piacevole. Questi posti sono ricchi di attività outdoor : arrampicata, trekking, spazzi verdi facilmente accessibili, zip-line da pazzi fra le due pareti, base jumping... Il che mi porta naturalmente ad un'altra realtà rumena. L'immondezza. Il paese non e ben ricco, l'educazione ambientale è una preoccupazione dei paesi sviluppati. Quindi qui, è tutta una discarica. Ogni focolare lungo i fiumi, ogni posto macchina, ogni curva è una mondezza. Siamo pure riusciti a trovare rifiuti di pic-nic in cima alla nostra via. Nota che fa cibo per i cani. Non hanno più da mendicare.
Abbiamo proseguito la nostra rotta fino a Sinaia. Città-stazione che non ha ritenuto la nostra attenzione però circondata da montagne bellissime. Abbiamo passato la prima notte a 1400 metri, la seconda un po' più in basso, ma più isolati. Abbiamo passeggiato e arrampicato. In tutta tranquillità. Alcuni già lo sapevano, noi, ormai, lo sappiamo. La Romania ha una riserva naturale di orsi.
Ritorno al presente – che il passato mi stanca – e siamo sulle strade secondarie per Bucarest. Attraversiamo il paesino di Moroeni. Non avevamo visto ancora questa realtà : i rom. Lungo tutta la strada ci sono case in costruzione, capanne rovinate, cani, cavalli, mucche, bambini che giocano, vecchie che guardano, carrozze in riparazione. Sono sicurissimo che “concessione d'edilizia” e “documenti di proprietà” sono parole sconosciute nei loro vocabolari. Occhio, è povero ma non sordido. E' solo... impressionante.
Carrozze e mucche ne abbiamo incrociati quanto i cani. Parlando di questo, sono le 17 ed è il momento di portare la mandria alla stalla. E, come giusto che sia, la statale è il cammino più veloce. Non scommetterei su Tomasi in caso di choc frontale.
Sarebbe ingiusto di non aggiungere a questo giro di realtà che i paesaggi sono incredibili e che la gente, globalmente, è gentile e cortese.
Oggi, saremo a Bucarest e speriamo di poter pubblicare tutto questo.



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Par MAMAN/LUSSAT le Vendredi 29 octobre 2010 à 10:26
Encore moi, une question pourquoi les titres de vos articles en anglais et italien et pas français et italien ... pour certains ..
Par fonf le Vendredi 29 octobre 2010 à 16:04
Je viens au secours de Maman Lussat : il s'agit du détournement du titre d'un film des frères Cohen (et oui tout cela est très très référencé !)Il s'agit de "No country for old men" = "non, ce pays n'est pas fait pour le vieil homme", devenu "no country for old cats" = "non, ce pays n'est pas fait pour les vieux chats". voilà, j'espère que vous y verrez plus clair avec ces qq explications ;D
Par MAMAN/LUSSAT le Vendredi 29 octobre 2010 à 17:18
Ah ! mon manque de culture me perdra ! merci Fonf d'être venue à mon secours ! Bises
Par LordBrakko le Vendredi 29 octobre 2010 à 18:22
Merci Fonf!

Pour compléter l'explication, l'esprit tordu d'Antoine pensait à ces pauvres chats dans un pays de chiens errants... Bisous
 

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