EuropeanTour

Tour d'Europe...et bien plus

Mardi 30 novembre 2010 à 20:50

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http://europeantour.cowblog.fr/images/Slovenie/ubfsoft.jpgKm 12733

Les œufs, je les prefaire vraiment aux plats que sur la cheville. Les rues de Zagreb sont trouées, mon pied droit s'y est fait prendre. Entorse. Sa mère. Pas méchant vu que c'est la cheville déjà bien amochée, c'est juste pénible.
Bref.
Il pleut et il fait froid.
Même ici en Slovénie.
Aurélie nous fait faire un petit détour par Zvirce parce que c'est là qu'est né son arrière grand-père. Elle reconnait facilement la maison familiale au doux nom évocateur de Hruskovi (poirier). Petit tour par le cimetière et hop, on repart. Pas loin. Une petite vieille sur le bord de la route s'affaire sur un petit four à bois dont un tube s'extrait pour plonger plus loin dans une cuve d'eau. Quelques pommes trainent ça et là...
Aurélie plus rapide que moi (à ma décharge, j'ai mal au pied. Quoi des excuses ? Non, c'est vrai) et se gare. Elle va en repérage seule (toujours rapport à cette douleur). 10 minutes plus tard, la revoilà, toute excitée, commençant 10 phrases pour n'en finir qu'une de temps en temps. Je comprends qu'il faut que je suive.
La petite vieille s'avère être la fille du frère du cousin... non, la femme de l'oncle... enfin de la famille quoi.
Aurélie me tend le verre qu'elle n'a heureusement pas fini. Je me sens d'un coup transporté dans l'adaptation de "grisbi or not grisbi". Par contre pas de betterave, juste de la pomme. Le fils de cette dame nous apprend dans un anglais digne du majordome dudit film que la législation slovène autorise à transporter 1 litre par personne de ce breuvage. Nous deux et nos 4 amis repartons pour Ljubljana.
L'objectif sera de trouver une librairie internationale. Les réserves sont épuisées.


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Km 12733 (Traduzione curata da Fifi)

Le uova, le preferisco veramente in padella che non sulla caviglia. Le strade di Zagreb sono bucate, il mio piede destro ci è rimasto.Storta. Cavolo. Niente di grave, visto che è la caviglia già messa alla prova anni fà, però fastidioso.
Ecco.http://europeantour.cowblog.fr/images/Slovenie/ugff4soft.jpg
Piove e fa freddo.
Pure qua in Slovenia.
Aurélie ci fa fare un giretto a Zvirce, perché là, ci è nato suo bisnonno. Riconosce facilmente la casa di famiglia che porta il dolce nome di Hruskovi (pero). Giretto nel cimitero ed eccoci qua, andiamo via ma non molto lontano. Una vecchietta sul bordo della strada si da da fare con un piccolo forno a legna, dal quale esce un tubo che si tuffa, poco più in là, in una botte metallica piena d'acqua. Delle mele sono abbandonate qua e là...
Aurélie è più veloce di me (per la mia difesa, ho male al piede. Come ? Solo scuse ? Non è vero) e parcheggia. Va a dare un'occhiata da sola (sempre colpa del dolore). 10 minuti dopo, rieccola eccitatissima, cominciando 10 frasi per finirne una ogni tanto. Capisco che la devo seguire.
La vecchietta si rivela essere la figlia del cugino... no, la moglie dello zio... famiglia e basta.
Aurélie mi propone il bicchiere che fortunatamente non ha finito. Mi sento trasportato nell'adattamento del libro “grisbi or not grisbi”. Però niente barbabietola, solo mele. Il figlio di questa signora ci spiega, in un inglese degno del maggiordomo del suddetto film, che la legislazione slovena autorizza il trasporto di 1 litro a testa di questa bevanda. Noi due, più i nostri 4 amici andiamo via direzione Ljubljana.
L'obbiettivo sarà di trovare una libreria internazionale. Le riserve sono esaurite.


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Mardi 30 novembre 2010 à 20:01

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Km 12469

La Croatie est belle mais pleine de clichés. De la mer, des falaises au bord de l'eau, des températures estivales en plein mois de novembre. Pour moi, la surprise vient des terres. En remontant sur Zagreb, nous croisons de nouveau les résidus de la guerre. Des villages entiers abandonnés dans les plateaux montagneux. Les maisons portent les stigmates des échanges de balles.
Plus loin, nous nous arretons, fort des souvenirs d'Aurélie à Plitvicka Jezera. C'est un parc natuel, patrimoine de l'UNESCO, qui demande un droit d'entrée de plus de 10€ ! Les quelques premiers mètres rassurent d'emblée et à la fin des 5 heures de ballades, on se dit que son argent n'a pas été dépensé en vain.
Ce site est un grand canyon, rempli de lacs qui ont eu l'étrange mais magnifique idée de se déverser les uns dans les autres. C'est plein de cascades de 1 mètre à 75 mètres et quand à certains endroits elles s'enchainent et se croisent, on ne peut que bader devant.
Tout le parcours se fait sur des ponts en bois parfois à la limite de l'eau. Quelques vaguellettes viennent meme nous umidifier le bas des pantalons. On va encore dire que je fais dans la réference obscure, mais on se croirait un peu dans les ambiances des films chinois façon "Printemps, été, autonme, hivers... et printemps".
Vu la taille de certains lacs, on nous propose meme une petite traversée en bateau.
Etant donné la saison – et les orages de la nuit – on ne croise que les acharnés – et les asiatiques en groupes qui signent là leur grand retour.
Le soir, relaxés et pleins de beaux souvenirs tricotés pour notre retour, nous nous dirigeons vers Zagreb. Nous dormons à quelques kilomètres.


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Km 12469

La Croazia è bella ma piena di clichés. Mare, falesie sul lungo mare, temperature estive a metà novembre. Per me, la sorpresa viene dalle terre. Salendo verso Zagreb, incrociamo di nuovo residui della guerra. Paesini completamente abbandonati nei altopiani. Le case portano gli stigmatici degli scambi di pallottole.
Un po' più avanti, ci fermiamo, grazie ai ricordi di Aurélie, a Plitvicka Jezera. E' un parco naturale, patrimonio dell'UNESCO, che chiede più di 10€ come diritto d'ingresso ! I primi metri rassicurano fin da subito e alla fine delle 5 ore di camminata, ci si può dire che il denaro non è stato speso in vano.
Questo sito è un grande canyon, riempito di laghi che hanno avuto la strana ma bellissima idea di svuotarsi gli uni negli altri. E' pieno di cascate alte da uno a 75 metri, e quando a certi punti si concatenano e si incrociano, non si può fare altro che fantasticare davanti.
Tutto il percorso si fa su ponti di legno a volte a fior d'acqua. Alcune piccole onde vengono pure ad umidificarti l'orlo dei pantaloni. Diremo ancora che faccio riferimenti oscuri, ma ci si direbbe ambiantati in un film cinese tipo “Primavera, estate, autunno, inverno... e ancora primavera"
Visto le dimensioni di alcuni laghi, è proposto anche una traversata con traghetto.Per la stagione – e i temporali della notte – incrociamo soltanto i più accaniti – e gruppi di asiatici che segnano qua il loro grande ritorno.
La sera, rilassati e pieni di bei ricordi sferruzzati per il nostro ritorno, ci dirigiamo verso Zagreb. Dormiamo a pochi chilometri.



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Mardi 23 novembre 2010 à 17:18

Amsterdam nous a privés de mon lecteur mp3. Les enfoirés. Non contents de nous fracturer deux serrures de Tomasi, ils nous ont aussi obligés à mettre la radio. Qu'on ne si trompe pas, les anciens du pacte de Varsovie ont largement rattrapé le bloc de l'ouest en terme de produits commerciaux de l'industrie du disque.
Nous avons aussi du entretenir ce blog. Donc chercher des lieux de vies wifisés. Nous avons collectionné une ribambelle de bars hypes pour pouvoir vous écrire. A croire que seul les d'jeunes amateurs de discothèque éprouvent le besoin de se connecter au monde.
Nous subissons, de la même manière, les agressions auditives dans les restaurants. Et comme les pizzerias marchent bien partout, amis transalpins réjouissez vous, Eros Ramazzoti, Zucchero et autres Laura se portent pas mal non plus.
La France n'est que peu représentée, mais nous aussi, nous ne faisons que dans le grand : Mylène Farmer, Alizée et.... David Charvey qui est toujours aussi hésitant entre partir, rester, revenir peut être un autre jour ? J'aurais bien quelques suggestions à lui faire.
Peut être que l'on a écouté du Geta ou autre sommité de la French Touch, mais l'avantage des pays étrangers, on en a déjà beaucoup parlé ici, c'est qu'il ne parle pas notre langue. Donc, à moins de connaître par avance, nous ne savons pas qui nous pourrit les oreilles.
Je ne m'en sens pas plus tranquille.
Je prends même peur.
L'autre jour, aux premières notes d'un tube que l'on nous répète depuis les premiers mois estivaux, je me suis surpris à en siffloter l'air. Je l'ai donc reconnu et intégré. j'ai même réussi à penser que l'instru était intéressante et que si je réussissais un jour à trouver le nom du morceaux je me renseignerai pour savoir qui l'avait produit. Horreur.
Dégout aussi lorsqu'à la fin de la première bière, je perçois, du coin de l’œil, l'ombre de ma tête qui bat la mesure d'un morceaux de R'n B.
Je deviens fou.
En Lituanie, nous avons racheté un petit lecteur pour qu'au moins le camion devienne un havre de bon goût (oui oui, tout à fait). Nous (re)découvrons alors the Cracow Klezmer Band (Pologne) (voir aussi toute la série des Books of Angels), Alamaailman Vasarat (Suède), Presburger Klezmer Band (Slovaquie), Rabih Abou-Khali(Liban). Rien à voir, mais pour espacer un peu, j'ai inséré dans la playlist du Lee Field et du Sharon John.
Non mais.
Maintenant, la cerveau rempli de vraie musique, je peux regarder le clip de Times for Africa juste pour les images. Ça par contre, ils savent faire !


Amsterdam ci ha derubato il mio lettore mp3. Sti maledetti. E come se non bastasse fratturare due serrature di Tomasi, ci hanno pure obbligati ad ascendere la radio. Credici, gli anziani del patto di Varsavia hanno ripreso alla grande quelli dell'ovest per quanto riguarda i prodotti commerciali dell'industria del disco.
Abbiamo dovuto curare questo blog. Quindi cercare luoghi di vita wifizzati. Abbiamo collezionato pallate di bar trendy per poter scriverti. C'è da credere che soltanto i fighetti amanti di discoteca sentono il desiderio di connettersi al mondo.
Subiamo nello stesso mondo le aggressioni auditive nei ristoranti. E siccome le pizzerie funzionano bene ovunque, amico transalpino rallegrati, Eros Ramazzoti, Zucchero e altre Laura vanno alla grande anche loro.
La Francia nonché poco rappresentata fa nel grande : Mylène Farmer, Alizée e …. David Charvey che si sta ancora chiedendo se andarsene, restare o tornare magari un altro giorno ? Avrei volentieri consigli da dargli.
Può darsi pure che ci hanno fatto ascoltare del Geta o altre luminari della French Touch però il vantaggio dei paesi stranieri, ne abbiamo già parlato a lungo, è che non parlano la nostra lingua. Quindi, ameno di conoscere già l'artista, non sappiamo chi ci ha macerato le orecchie.
Mica mi sento molto più tranquillo.
Mi faccio anche paura.
L'altro giorno, alle prime note di un tube che ci viene ripetuto dai primi mesi estivi, mi sono sorpreso a fischiettarne la melodia. Vuol dire che lo riconosciuto e integrato, sono pure stato capace di pensare che la strumentalizzazione era interessante e che se mai riuscissi a capire il nome del pezzo, mi informerei per sapere chi l'aveva prodotto. Orrore.
Disgusto pure quando alla fine della prima birra, intravedo, con la coda dell'occhio, l'ombra della mia testa che batte la misura di un pezzo R'n B.
Divento pazzo.
In Lituania, abbiamo comprato un piccolo lettore per che almeno il furgone diventi un'oasi di buon gusto (si si, assolutamente). Scopriamo (a volte di nuovo) the Cracow Klezmer Band (Polonia) (senti pure tutta la serie dei Books of Angels), Alamaailman Vasarat (Svezia), Presburger Klezmer Band (Slovacchia), Rabih Abou-Khali(Libano). Non c'entra nulla, ma per alternare un po', ho inserito nella playlist del Lee Field e del Sharon John.
Ecco.
Adesso, il cervello pieno di musica vera, posso guardare il video di Times for Africa solo per le immagini. Questo sì che lo sanno fare !

Dimanche 21 novembre 2010 à 19:30

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Dimanche 21 novembre 2010 à 18:00

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Km 11721 – Bosnie

Cela fait trois mois que le blog existe. Vous aurez certainement vu que je n'hésite pas à fracasser les portes à grands coup de chaussure de marche, surtout quand celles-ci n'opposent aucune résistance. C'est que tout est nouveau, beau, émerveillant. Alors les idées brillantes et originales, ce sera pour le 5ème voyage.
Dans le registre : la Bosnie. Et la confirmation que l'Europe s'est construite – et j'écris au passé pour etre poli – dans le sang.
Pourquoi ce serait, ici, plus choquant qu'au Kosovo ? Subjectif. Disons que les montagnes, et elles sont nombreuses entre la Croatie et Sarajevo, donnent envie de s'arreter et de faire des heures et des heures de marches. Les panneaux "danger de mort – mines" beaucoup moins.
Pour entrer dans le centre de la capitale il faut traverser, comme partout, la banlieu. Les blocs de tours se succédent, quelques batiments modernes d'une banque ou d'une grande marque apparaissent ici ou là. Ambiance Croix de Neyrat pour les uns, Sette Cielo pour les autres. La différence c'est que tout ce qui a plus de 15 ans ici est criblé d'impacts de balles.
Pour le centre, c'est petit, plein de vie, plein de touristes. Le vieux marché turc est tout beau tout propre. Les hamams sont convertis en galeries marchandes. Les troqués sont accueillants (celui qui nous offre internet passe de la musique non agressive – crouner jazz, il faudra que je vous en parle de la musique en voyage d'ailleurs -, offre de la bière à des prix descents, et retransmet la ligue anglaise de foot ! Un paradis, je lui pardonne meme d'etre encore fumeur et de nous empester les sweats). La bouffe est très bonne et pas chère (pour 3€, à deux, nous avons mangé à notre faim les bureks. Pourquoi y font pas ça chez nous ?). Détail amusant, comme à Skopje, tous les magasins de DVD ont leurs étagères partagées en deux. D'un coté les originaux qu'il faut commander, de l'autre les pirates à 1€50 !
Si ce n'était pour ce léger détail concernant les altentours de la ville, nous aurions cherché du boulot tout de suite pour nous installer.
Aujourd'hui nous redescendons sur Mostar, puis retour en Croatie pour en voir un peu plus.
Nous faisons des paris : combien de fois nous ferons-nous arreter par les flics bosniacs ? Pas une fois en 11600 km. Déjà 2 fois dans la première journée ici. On s'inquiète un peu de tomber sur le pinailleur qui trouvera la connerie à ammender. On a déjà risqué parce qu'on avait pas le cercle rouge limitant notre vistesse à 80 !


Km 11721 – Bosnia

Sono 3 mesi che esiste questo blog. Avrai notato che non ho paura di spalancare le porte aperte a grandi colpi di scarponi, sopratutto quando queste non oppongono nessuna resistenza.
E' che è tutto nuovo, bello, meraviglioso. Quindi le idee brillanti e originali saranno per il quinto viaggio.
Nel registro : la Bosnia. E' la conferma che l'Europa si è costruita – e scrivo al passato per essere cortese – nel sangue.
Perché qui sarebbe più pugnalante che in Kosovo ? Soggettivo. Diciamo che le montagne, e sono numerose tra Croazia e Sarajevo, danno voglia di fermarsi e di fare ore e ore di camminate. I segni "pericolo di morte – mine" molto meno.
Per entrare nel centro della capitale, bisogna attraversare, come dappertutto, la periferia. I blocchi di palazzoni si succedono, alcune costruzioni moderne di una banca o di una grande sigla compaiono qua o là. Ambiente Croix de Neyrat per alcuni, Centocelle per gli altri. La differenza essendo che qua, tutto ciò che ha più di 15 anni è bucherellato crivellato di proiettili.
Per quanto riguarda il centro, è piccolo, animatissimo, pieno di turisti. Il vecchio mercato turco è bello e tutto pulito. Gli hammam sono convertiti in gallerie di bancarelle. I bar sono accoglienti (Quello che ci offre internet mette musica non aggressiva – crouner jazz, d'altronde bisognerà che ti parli della musica in viaggio -, offre la birra a prezzi decenti, e da sullo schermo la lega inglese di calcio ! Un paradiso, a cui posso pure perdonare il fatto di essere per fumatori e di impuzzolirci le felpe). Il cibo è buonissimo e per niente caro (per 3€, in due, ci siamo saziati con i burek. Perché non lo fanno da noi ?). Dettaglio divertente, tutti i negozi di DVD hanno i reparti divisi in due. Da una parte gli originali che bisogna prenotare, dall'altra i piratati a €1,50 !
Se non fosse per il piccolo particolare riguardo ai dintorni della città, avremmo cercato lavoro subito per sistemarci.
Oggi, scendiamo verso Mostar, poi torniamo in Croazia per vederne un po' di più.
Facciamo le scommesse : quante volte ci faremo controllare dai poliziotti bosniaci ? Mai in 11600 chilometri. Già 2 volte nella prima giornata bosniaca. Ci preoccupiamo un po' di capitare sul pignolo che troverà la stupidaggine da multare. Abbiamo già rischiato per non avere attaccato a Tomasi il cerchio rosso limitando la nostra velocità a 80 !

 
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