EuropeanTour

Tour d'Europe...et bien plus

Jeudi 11 novembre 2010 à 19:30

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Km 10685

A 30 ans, une frontière c'est ce qui fait qu'ici je parle italien et là français. Ici je bosse, de l'autre coté j'ai ma famille. Les frontières, c'est quand son téléphone portable s'agite et nous souhaite la bienvenue ici ou là, que le prix de la communication sera de tant la minute et que le préfixe de la France est le 0033. Une frontière, c'est l’espérance de profiter des spécialités locales et des prix peut-être plus attractifs. Un peu comme changer de région, l'exotisme en plus.
Bref, à 30 ans, les frontières ce sont des souvenirs de gamin et des concepts. Merci l'union européenne.
Alors passer en Macédoine nous à surpris. On a eu le droit dans l'ordre, à un contrôle de sortie effectué par les douaneshttp://europeantour.cowblog.fr/images/Macedoine/ktdsoft.jpg bulgares – papiers du véhicule, passeports, papier de l'assurance et rapide visite du camion, puis à un premier contrôle macédonien – re-papiers avec scan et vérifications de authenticité – suivi d'un second – toujours papiers et rapide coup d’œil dans Tomasi. On est chanceux tout de même, au total on a pas du être bloqués plus d'une heure. Devant nous, des bulgares au coffre rempli devront certainement y passer beaucoup plus de temps.
Et la neige nous accueille. Nous roulons vite sur Skopje pour la dépasser de quelques kilomètres et finir à Matka, sorte de jardin pour la capitale. D'immenses gorges nous y attendent. Comme nous sommes arrivés tard aujourd'hui, la balade fut courte. Comme nous avons perdu 1 heure, la journée aussi. A 17h, il fait nuit noir. La soirée va être longue !
Je n'ai pas parlé de Sofia car il n'y a pas grand chose à en dire... C'est mignon, voilà. Je retournerai en Bulgarie très certainement, mais je ne resterai dans la capitale que le temps de recevoir les sms sus-métionnés.
Demain, nous retrouverons Francesco. Ça va nous faire étrange de retrouver une tète connue !


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Km 10685

A 30 anni, una frontiera è ciò che fa che qui parlo italiano e là francese. Qui lavoro, dall'altra parte ho la mia famiglia. Le frontiere, è quando il cellulare si freme e ci augura il benvenuto qui o là, che il prezzo della comunicazione sarà di tot al minuto e che il prefisso della Francia è lo 0033. Una frontiera, è la speranza di approfittare delle specialità locali et dei prezzi forse più attrattivi. Un pò come cambiare regione, con l'esotismo in più.
Per farla breve, a trent'anni, le frontiere sono ricordi da monello e concetti. Grazie Unione Europea.http://europeantour.cowblog.fr/images/Macedoine/ljhgasoft.jpg
Allora passare in Macedonia ci ha sorpresi. Abbiamo avuto diritto nell'ordine, ad un controlo di uscita effettuata dalle dogane bulgare – documenti del veicolo, passaporto, carte dell'assicurazione e controllo veloce del furgone, poi ad un primo controllo macedone – ah riecco i documenti con scansione e verifica dell'autenticità – seguito da un secondo – sempre documenti e occhiata veloce di Tomasi. Siamo stati fortunati comunque, alla fine non siamo rimasti fermi più di un'ora. Davanti a noi, bulgari dal cofano pieno di roba dovranno sicuramente trascorerci più tempo.
E la neve ci accoglie. Camminiamo veloci su Skopje per superarla di qualche chilometro e finire a Matka, specie di giardino per la capitale. Immense gole ci aspettano. Come siamo arrivati sul tardo oggi, la passeggiata fu corta. Siccome abbiamo perso un'ora, la giornata anche. Alle 17, fa notte fonda. La serata sarà lunga !
Non ho parlato di Sofia perché non c'è molto da dire... E' molto carina, ecco. Tornerà sicuramente in Bulgaria, ma non rimarrò nella captale più del tempo necessario per ricevere i suddetti 4 sms.
Domani, ritroveremo Francesco. Ci farà starno ritrovare una faccia conosciuta !


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Jeudi 11 novembre 2010 à 18:34

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Jeudi 11 novembre 2010 à 18:22


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Km 10487 ou l'art de voyager sans guide touristique.

Sans guide touristique mais armés d'un guide d'escalade européen, de cartes routières et d'oreilles pour écouter les conseils des uns et des autres. On se retrouve à Vraca, dans les montagnes au nord de Sofia. Ici inutile de chercher sur les panneaux les traductions en lettres compréhensibles. Pour l'exemple, Sofia sera COФИЯ. Intuitif, isn't it ? D'autant que l'autochtone, aimable et causant, ne parle lui aussi que le cyrillique. Bon, les routes sont larges et semblent bien repérées sur la carte, on devrait s'en sortir...
Nous sommes allés à Vraca car nous avions eu plusieurs échos décrivant la région comme magnifique. Ils n'avaient pas menti. Entourés de montagne et de falaises immenses – à en croire le guide, certaines voies alpines feraient sur les 4/500 mètres - nous nous baladons avec Tomasi au grès des bifurcations. Nous tombons par hasards sur la grotte de Ledenika. Nous la visitons grâce à une guide très gentille qui, en plus des commentaires en bulgare, nous fait une traduction en anglais. Du coup la pauvre n’arrête pas une seconde pendant l'heure que dure la visite. Qui sera sensible.http://europeantour.cowblog.fr/images/Bulgarie/grottes.jpg Elle joue sur les formes étranges qu'ont pris les pierres - ici le grand dragon, là la maison d'Hensel et Grettel. Qu'aurions nous compris aux aspects physiques et géologiques de toute façon ? On ressort contents, mangeons un bout et étudions la carte pour descendre sur la capitale. Une petite route nous fera traverser, ce sera certainement plus long en temps, mais aussi plus joli. Nous filons.
Les deux, trois routes que nous croisons ne sont pas indiquées sur notre carte. Peut importe, gardons la route principale. Tient, c'est étrange cette immense portail et cette barrière. Cul de sac. Un gardien court vers nous et nous devance en prononçant le nom du patelin que nous cherchons. Demi tour, c'est quelque part sur la gauche. En rebroussant chemin, nous retournons dans le dernier lieux-dit traversé. Nous reposons la question. Derrière nous, sur la droite. Ok, doit y avoir une feinte. Et effectivement, sur une petite flèche en bois indiquant un chemin de randonnée nous trouvons un nom qui devrait être celui que nous cherchons !
Nous faisons les 30 km à 15km/h. On se retrouve perdus dans les montagnes bulgares, assez haut puisque la végétation s'y fait rare avec des vues sur les vallées impressionnantes. On croise un troupeau de chevaux sauvages. Une fontaine nous permet de remplir les réserves.
En arrivant près du village, nous nous apercevons qu'une jeep nous suit, phares éteints. Aurélie la laisse passer et le conducteur nous fait de grands signes. Avec un grand sourire avenant, il nous indique de le suivre, cherchant à nous confirmer que nous étions bien sur la bonne route. Dans les croisements du village il nous attend. Au principal carrefour, il descend nous parler. Nous ne l'avons jamais vu, nous n'avons rien demandé. Ils doivent être habitués. Après moult sons émis par sa gorge de fumeur – tentative de nous expliquer la route – il nous gratifie d'un grand rire – il voit bien qu'on pipe pas un mot – et nous envoie d'un signe de la main dans la direction de Sofia.
Nous visiterons la ville aujourd'hui. Ce soir la vignette routière expire, avant minuit nous devrons être en Macédoine. Francesco, un ami d'Aurélie, nous attend à Skopje Jeudi.


Km 10487 o l'arte di viaggiare senza una guida turistica.

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Senza la guida turistica ma armati di una guida d'arrampicata europea, di piantine stradali e di orecchi per ascoltare consigli del uno o dell'altro. Ci troviamo a Vraca, nelle montagne al nord di Sofia. Là è inutile cercare sui cartelli una traduzione comprensibile. Per esempio, Sofia si scrive COФИЯ. Intuitivo, isn't it ? Per di più, l'autoctono, gentile e locace, non parla anche lui che il cirillico. Bene, le strade sono larghe e sembrano ben segnate sulla piantina, ce la dovremmo cavare...
Siamo venuti a Vraca perché ne abbiamo sentito parlare molto bene. Avevano ragione. Circondati di montagne e di pareti immense – a quanto pare sulla guida, alcune vie classiche farebbero sui 4/500 metri – passeggiamo con Tomasi scegliendo a caso ad ogni incroci. Capitiamo per caso sulla grotta di Ledenika. La visitiamo grazie ad una guida carinissima, che, aggiunto ai commenti in bulgaro, ci fa una traduzione in inglese. Questa povera, per colpa nostra, non smetterà di parlare manco un secondo per il tempo della visita. Che sarà sensibile. Gioca sulle strane forme che assumono le pietre – qua un grande dragone, là la casa di Hensel e Grettel. http://europeantour.cowblog.fr/images/Bulgarie/quevoyez.jpgChe cosa avremmo capito agli aspetti fisici o geologici ? Usciamo contenti, mangiamo un po' e studiamo la mappa per scendere verso la capitale. Una stradina ci farà attraversare, ci vorrà sicuramente un po' più di tempo, ma sarà anche molto più bello. Ci sbrighiamo.
Le due o tre stradine che incrociamo non sono segnate sulla nostra piantina. Poco importa, rimaniamo su quella principale. Oh, ma che strano, che cos'è questo cancello e questa barriera. Vicolo cieco. Un guardiano ci corre contro e ci anticipa pronunciando il nome del paesino che stiamo cercando. Inversione di marcia, è da qualche parte sulla sinistra. Tornando indietro, arriviamo all'ultimo paesino attraversato. Chiediamo di nuovo. Dietro di noi, sulla destra. Ok, ci deve essere un trucco. E effettivamente, su un segno piccolo di legno, dirigendoci verso un sentiero da trekking troviamo un nome che dovrebbe essere il nostro !
Facciamo i 30 chilometri a 15 chilometri l'ora. Ci ritroviamo perduti nelle montagne bulgare, abbastanza in alto visto che la vegetazione si fa rara con dei panorama sulle valli impressionanti. Incrociamo un branco di cavalli selvatici. Una fontana ci consente di fare riserve.
Arrivati nel paese, ci accorgiamo che siamo seguiti da un fuori strada luci spente. Aurélie la lascia passare e l'autista ci fa grandi segni. Con un grande sorriso cortese, ci indica di seguirlo, cercando di confermarci che siamo sulla strada giusta. Negli incroci del paese, ci aspetta. A quello principale, scende della macchina per parlarci. Non l'abbiamo mai visto e non abbiamo chiesto niente. Devono essere abituati. Dopo tanti suoni provenienti dalla sua gola da fumatore – tentativo di spiegarci la strada – ci gratifica di una grande risata – vede perfettamente che non abbiamo capito un accidente – e ci indica con la mano la direzione di Sofia.
Visiteremo la città oggi. Questa sera finisce la vignetta stradale, prima della mezzanotte dovremo essere in Macedonia. Francesco, un amico di Aurélie ci aspetta a Skopje giovedì.


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Jeudi 11 novembre 2010 à 17:38

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Km 10148

10 fois déjà que le compteur kilométrique repasse par le 0. En presque 3 mois, c'est pas mal non ?
Nous avons passé la frontière Bulgaro-Roumaine tranquillement. Mis à part le prix étrangement élevé du seul pont permettant de traverser le Danube dans les environs. Un doute s'installe sur l’honnêteté des frontaliers...
La Bulgarie nous offre de suite un nouveau décor. Les routes sont calmes et les chiens disparaissent. Nous nous acquittons de la vignette routière à une centaine de kilomètres cette fois. Dans une station où les prix sont affichés à l’extérieur. Puis direction la Mer Noire.
La première ville, Varna, n'a rien de bien particulier, si ce n'est, encore et toujours, son église. Nous y entrons au moment d'une prière. Le prêtre – ou son équivalent – et un paroissien psalmodient des mots slaves. Entre le son monocorde, la résonance du bâtiment et les quelques variations dans les 2 voix, on entrerait presque en transe. C'était très beau

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Puis c'est l'eau. Et – il faut que je la fasse, je suis désolé d'avance – on nous a menti, elle est toujours bleue.

Nous en profiterons bien mieux à Nesebar, sorte de presque ile médiévale. L'attraction est réciproque. Nous admirons les chapelles du 14ème siècle et ses maisons de pierre et de bois. Eux, regardent avec curiosité les 2 seuls couillons à visiter ces zones fin octobre. On imagine facilement toutes les rues bondées de monde en été, mais là, c'est plutôt bottes de poussières qui roulent entre les hôtels délaissés, Enio Moricon en fond sonore. On se demande d'ailleurs si les rares échoppes d'ouvertes n'ont pas été prévenues de notre arrivée par quelques espions tant ils nous attendent.
Retours dans les terres via Zeravna. On s'est laissés tenter par les indications de notre carte routière et, ici, ce fut gagnant. Petit village perdu, on ne peut que y venir exprès, avec ruelles, église, routes pavées. Nous sommes toujours les seuls non locaux.
Puis vient le tour de Veliko Tornovo. Le soir, restaurant typique dans les hauteurs. Au moment de payer, le drame. Ils ne prennent pas la carte bleu et nous n'avons pas assez de liquide. Le seul distributeur du coin ne fonctionne pas. On en est quitte pour laisser notre passeport et revenir demain avec les sous.


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Km 10148


10 volte che il contatore dei chilometri si azzera. In quasi 3 mesi niente male, vero ? Abbiamo oltrepassato il confine Bulgaro-Rumeno tranquillamente, mettendo da parte il prezzo stranamente alto dell'unico ponte che consente di attraversare il Danubio nei dintorni. Un dubbio ci prende per quanto riguarda l'onestà dei frontalieri...
La Bulgaria ci offre subito un altro scenario. Le strade sono tranquille e i cani scompaiono. Ci affranchiamo della vignetta stradale una centinaia di chilometri più avanti questa volta. In un autogrill dove i prezzi sono ben visibili da fuori. Poi, direzione il Mar Nero.
La prima città, Varna, non ha niente di particolare, se non, come sempre, la sua chiesa. Ci entriamo al momento di una preghiera. Il prete – o il suo equivalente – e un suo parrocchiano salmodiano parole slave. Tra il suono monocordo, la risonanza del monumento e qualche variazione tra le 2 voci, entreremmo quasi quasi in una trans. Era molto bello.
Poi arriva l'acqua. E – la devo dire, mi scuso in anticipo – ci hanno presi in giro, è sempre blu.
Ne approfittiamo molto di più a Nesebar, specie di penisola medioevale. L'attrazione è reciproca. Ammiriamo le cappelle del 14o secolo e le sue case di pietra e legno. Loro, guardano con curiosità gli unici due coglioni a visitare queste zone fine ottobre. Ci si può immaginare con facilità tutte le strade piene zeppe d'estate, ma ora, ci sono piuttosto mazzi di polvere che rotolano tra gli alberghi abbandonati, Enio Moricon come colonna sonora. Ci si chiede d'altronde se i pochi chioschi aperti non sono stati avvisati del nostro arrivo grazie a delle spie talmente ci stanno proprio aspettando.
Ritorno verso le terre via Zeravna. Ci siamo lasciati convincere dalle indicazioni della nostra piantina stradale, e questa volta, è stato vincente. Piccolo paese sperduto, si va là solo appositamente, con le sue stradine, chiese e strade lastricate. Siamo sempre gli unici non locali.
Poi, tocca a Veliko Tornovo. La sera, ristorante tipico più in alto. Quando viene il momento di pagare, il dramma. Non prendono la carta di credito e non abbiamo abbastanza cash. L'unico bancomat del paesino non funziona. Eccoci costretti a lasciare il nostro passaporto e tornare domani con i soldi.

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Dimanche 7 novembre 2010 à 10:45

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En vert, ce que Francesco nous a fait faire en voiture
In verde, quello che Francesco ci ha fatto fare con la sua macchina.

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