EuropeanTour

Tour d'Europe...et bien plus

Lundi 27 septembre 2010 à 21:04

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Km 6912
Depuis le passage de frontière slovaque, nous avons échoué dans de petits villages de montagne. Ça fait énormément de bien. Le soir, on se couche au milieu de rien et on se réveille entouré de brouillard que le soleil repousse petit à petit. Dans un quart d'heure, il n'y aura plus que la vallée sous nos pieds qui restera couverte. Et nous on grillera tranquillement. La bande originale de ces vacances ne dépasse pas les 90bpm. Notre compteur de vitesse non plus. Dans la journée, petite ballade, le sac d'escalade sur le dos. Quelques voies faciles pour dire. Et on redescend, il doit être 17heure tout au plus.http://europeantour.cowblog.fr/images/Kubin/deco.jpg
Dès le premier jour, nous avons découvert, dans une ruelle perpendiculaire à l'axe principale du village, un petit bar restaurant. Décoré avec goût, terrasse avec 3 chaises et saucisse locale répondant exactement à nos envies. Ni les propriétaires, ni les clients ne parlent anglais, impeccable, les gestes sont le meilleur langage du monde. Grâce à ma mère et ma sœur je connais déjà les signes internationaux pour poissons (les deux bras en l'air, avec l'aide des mains tracer un tube au dessus de la tête) et chevreuil (plier légèrement les bras en faisant ressortir les coudes puis se battre frénétiquement les flancs comme si l'on avait des ailes – ne cherchez pas, si elles disent que c'est comme ça, c'est que, indubitablement, c'est comme ça. Si quelqu'un conteste, c'est qu'il ne comprend rien au langage corporel). On devrait donc s'en sortir.
17heure, nous retournons dans ce que l'on nommera notre repère.
Damnation, la cuisine est fermée. Tant pis, nous dépenserons nos sous en bière. C'en est une de soif, légère au goût et au prix attractif : 0,80€ le demi litre en pression. La table d’à coté se remplie, 2 locaux. La tenancière allume la télé et une blondasse, refaite à outrance et arborant des ongles ultra longs, nous explique, c'est certain, comment couper des avocats pour faire une salade composée que jamais t'en as vu des si bonnes même en Australie de la où elle a trouvé la recette et grâce à laquelle elle va vraiment très très épater ses convives. Vous aurez reconnu le format de « un diner presque parfait ». Ah ce que c'est beau la mondialisation. On a beau être à l'autre bout de l'Europe, on peut tranquillement suivre une émission de télé sans en comprendre la langue. Les canons de beauté sont les mêmes, les musiques sont les mêmes, bordel, touchez pas à nos fromages...
Arrive un troisième larron qui, à peine assit, commande une bière et un intriguant petit verre. Le temps passe un peu et je viens à bout de mon premier demi litre. Les voisins attaquent leur 3ème. Et toujours ces étranges récipients. A la moitié de ma deuxième bière, je n'y tiens plus et m'approche, l'air de rien, du comptoir. Deux doigts vers mes yeux, un doigt en direction des verres objet de ma curiosité. La patronne, pas sotte, me sort deux bouteilles. Je prend la première, lit l'étiquette : « Spis Originale Kruska ». Deux doigts vers mes narines, un en direction du bouchon. Mon amie me l'ouvre immédiatement et me fait sentir. Poire. Puis vient l'erreur bête, simple, dramatique. Un peu comme quand on demande à la caissière italienne si elle a une bite pour signer ses papiers (una penna = stylo, un pene = une bite). Je tends le pouce. J'exprime ainsi mon admiration devant les effluves de fruits. Elle comprend que j'en prendrais bien un petit. Je vais la contredire ? Vous me connaissez, je suis conciliant. Je prends. Et pour bien m’imprégner, un deuxième dans la foulée.
Malheureusement, les quelques tartines du matins et les rares pommes frites salées de l'apéro n'y suffisent vraiment pas.
Ce matin, j'ai un peu le casque.
Ce soir, je ferai mieux.
Et l'escalade dans tout ça ? Ben, voilà faut choisir, le sport, risqué et traumatisant ou l'équilibre sain du fruit.
En plus, j'ai un peu mal à l'ongle du petit orteil... alors vraiment.

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Km 6912

Dal passaggio del confine slovacco, ci siamo arenati in piccoli paesini di montagna. Fa un bene incredibile. La sera, andiamo al letto in mezzo al nulla e ci svegliamo circondati da nebbia che il sole spinge piano piano. Fra un quarto d'ora, non ci sarà più che la valle sotto ai nostri piedi ad essere ricoperta. E noi, arrostiremo tranquillamente. La colonna sonora di queste vacanze non supera mai i 90bpm. Il contatore di velocità neanche. Nella giornata, piccola passeggiata, lo zaino d'arrampicata sulle spalle. Alcune vie facili, tanto per dire. E scendiamo di nuovo, devono essere al massimo le 17.
Dal primo giorno, abbiamo scoperto, in una traversina della strada principale del paese, un bar ristorante. Arredato con gusto, terrazza con 3 sedie e salsiccia locale rispondendo esattamente alle nostre aspettative. Né il proprietario, né i clienti parlano inglese, e questo è perfetto, i gesti sono il miglior linguaggio al mondo. Grazie a mia madre e mia sorella, conosco già i segni internazionali per pesce (le braccia in aria, con l'aiuto delle mani, tracciare un tubo sopra alla testa) e capriolo (piegare leggermente le braccia in modo da tirare fuori i gomiti, poi sbattere freneticamente i fianchi come se avessi le ali – non cercare, se dicono cosi, è che è sicuramente così. Se qualcuno vuole contestare, significa che è lui a non capirci niente di linguaggio corporale). Ce la dovremmo cavare.http://europeantour.cowblog.fr/images/Kubin/nanasoft.jpg
Le 17, torniamo in quello che ormai chiameremo il nostro rifugio.
Diamine, la cucina è chiusa. Non importa, spenderemo i nostri soldi in birre. E' una fatta per la sete, dal gusto leggero e al prezzo attraente : €0,80 il mezzo litro alla spina. Il tavolo accanto si riempie, due locali. La padrona accende la tv e una biondaccia, rifatta a oltranza e sfoggiando delle unghie ultra lunghe, ci spiega, sicuramente, come tagliare gli avocadi per fare una macedonia che mai ne hai vista una così buona manco in Australia laddove ha trovato la ricetta e grazie alla quale sta per stupire proprio tanto tanto i suoi ospiti. Hai riconosciuto il formato di « Come dine with me » (non so se ve l'hanno fatto in italiano, in francese ha un discreto successo). Ah, quant'è bella la mondializzazione. Possiamo essere dall'altra parte dell'Europa e comunque seguire tranquillamente una trasmissione tv senza capirne il linguaggio. I canoni di bellezza sono gli stessi, le musiche sono le stesse, cavolo però, non toccate ai nostri formaggi...
Arriva un terzo tizio, il quale non appena si siede, ordina una birra e un intrigante bicchieroncino. Il tempo sfila e riesco a finire il mio primo mezzo litro. I vicini stanno attaccando il loro terzo. E sempre questi strani recipienti. A metà della mia seconda birra, non ce la faccio più e mi avvicino, come se niente fosse, al banco. Due dita verso i miei occhi, un dito verso i bicchieri oggetti della mia curiosità. La barista, mica scema, mi tira fuori 2 bottiglie. Prendo la prima, leggo l'etichetta : « « Spis Originale Kruska ». Due ditta verso il mio naso, uno verso il tappo. La mia amica me la apre subito e me la fa sentire. Pera. Poi viene l'errore stupida, semplice, drammatica. Un pò come quando si chiede alla commessa, in italiano, se ha, gentilmente, un pene per firmare i documenti. Metto il pollice in alto. Esprimo così la mia ammirazione davanti al profumo di frutta. Lei capisce che ne prenderei volentieri un altro. Devo contraddirla ? Mi conosci, sono conciliante. Lo prendo. E per ambientarmi pienamente, ne prendo anche un secondo al volo.
Sfortunatamente, le qualche bruschette della mattina e le poche patatine dell'aperitivo non mi bastano.
Questa mattina ho un pò di mal di testa.
Questa sera, farò di meglio.
E l'arrampicata in mezzo a tutto questo ? Beh, bisogna saper scegliere tra lo sport, rischioso e traumatizzante o l'equilibro sano della frutta.
E poi, un pò ho male all'unghia del piccolo alluce... che ci devo fare ?


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Par MAMAN/LUSSAT le Mardi 28 septembre 2010 à 12:53
Comme il a l'air heureux le Tonio !
Par machine le Mardi 28 septembre 2010 à 17:22
moi, on m'a toujours dit " 5 fruits par jour" : poire, prune, raisin rouge, raisin blanc et génépi...certes...on peut contester la classification du génépi parmi les fruits
Par la mauvaise foi le Mardi 28 septembre 2010 à 17:27
je t'arrête tout de suite.
La mère, elle y comprend rien...tu as déjà vu un poisson avec un tuba?
alors qu'un chevreuil avec ailes...c'est vachement plus probable!
 

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