EuropeanTour

Tour d'Europe...et bien plus

Mardi 26 octobre 2010 à 22:16

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Mardi 26 octobre 2010 à 22:09

Km 8786

Il existe deux grandes réserves que nous devons apprendre à gérer. L'eau est la première. Réussir à trouver de quoi remplir le camion n'est pas toujours chose aisée. Est-ce que cette fontaine est potable ? C'est quoi ces résidus bizarres au fond de la bouteille ? Heu... là elle est jaune l'eau, si si j'te jure... Bon, au pire on peut acheter quelques caisses d'eau, mais ça peut vite revenir cher et surtout c'est un poil encombrant dans nos 2 mètres carrés. Pour l'instant nous avons réussi, parfois in-extremis, à nous en sortir. Entre rivière de montagne slovaque, fontaines baltes, source hongroise, nous n'avons été pris au dépourvu que quelques jours.
La deuxième préoccupation, c'est le linge. Trouver des laveries s'avère bien plus compliqué que prévu. Soit parce que le concept même ne semble pas exister (la Hongrie). Soit parce qu'il n'y en a qu'une dans toute la région (la Lettonie). On peut certes faire des lessives à la main, mais le problème n°1 s’accentuerait. Et je répète : 2 mètres carrés d'espace de vie dans Tomasi. Dans la longueur de la porte latérale, je ne peux étendre que deux t-shirt... Imaginez un peu le bordel et les odeurs de mouillé.
En Roumanie, nous échouons à Cluj-Napoca, petite ville universitaire. L'office du tourisme nous informe qu'il existe une « laundry » (nouveau mot à ajouter à notre vocabulaire anglais) dans le campus. Munis du plan, nous y allons. Fermée, pas d’horaire. Aurélie questionne la supérette proche et on lui apprend qu'il faut sonner. Bien. Sonnette. Pas autours de la porte. Pas sur tout le mur de la laverie. Bien, bien... sur le point de douter de l'information et/ou de la compréhension d'Aurélie, arrive une étudiante et son petit sac de linge sale qui nous sourit, part sur le coté, glisse sa main derrière un portail opaque de maison et appuie sur une sonnette. Le chien hurle, nous attendons confiants dans l'autochtone. Rien. L'étudiante fait demi tour et hausse les épaules pas spécialement surprise.
Heureusement, 1 heure plus tard, nous avons plus de chance et une dame nous ouvre. Elle prend en charge notre linge et nous dit de repasser à 19h.
Nous partons revisiter la ville et découvrons à nos 18h qu'il y a 1 heure de décalage. Merde. Nous retraversons la ville au pas de course et arrivons juste juste pour récupérer nos affaires !
Ceci mis à part, nous avons quitté la Hongrie qui ne nous a que peu impressionnés. Nous avons choisi de nous garder Budapest pour un long week-end plutôt que de la faire trop rapidement. Le seul point positif fut Eger. La région est productrice de vin de différents cépages dont le Egri Kékfrankos qui fournit un rosé à tomber par terre. Je n'aurais jamais cru dire ça un jour. Du rosé qui n'est pas qu'un vin de chantier. Je ne m'en remets pas.
Nous avons passé la frontière roumaine sous la pluie et la grisaille et pour la première fois, nous sommes contrôlés dans un pays européen. Le filtrage est automatique dans les deux sens. Courtois , rapide, mais présent. Puis nous découvrons que les roumains conduisent comme les napolitains – dont ils partagent un peu la langue d'ailleurs. Les villes sont un peu sales et délabrées mais cachent des perles (église, toiture étrange) ... un peu comme Naples non ?
Pour l'instant, au niveau langue, on s'en sort qu'en même bien mieux. C'est latin. Beaucoup parlent français, l'anglais touriste fonctionne et l'italien aide pas mal.
Nous nous dirigeons maintenant vers les gorges de Turda pour nous dégourdir les articulations.


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Km 8786

Esistono due grandi riserve che dobbiamo imparare a gestire. L'acqua è la prima. Non è sempre semplice riempire il furgone. Questa fontana sarà potabile ? Che cosa sono questi residui nel fondo della bottiglia ? Heu... questa è proprio gialla, sì sì te lo giuro... Alla peggio, ci si può comprare casse d'acqua ma a lungo andare, può diventare caro e sopratutto è leggermente ingombrante nei nostri 2 metri quadrati. Per il momento, ce la caviamo bene anche se in-extremis. Fra fiume di montagna slovacco, fontane baltiche e fonte ungherese, siamo rimasti senza solo qualche giorno.
La seconda preoccupazione sono i panni. Trovare una lavanderia si avvera molto più complicato del previsto. Sia che il concetto stesso non esiste (Ungheria), sia che ce n'è solo una per tutta la regione (Lettonia). Possiamo certo lavare a mano. Ma il problema numero 1 si accentuerebbe. Poi ripeto : 2 metri quadrati di spazio di vita su Tomasi. Sulla lunghezza della porta laterale, posso stendere solo 2 magliette... Pensate un po' il casino e gli odori di umido.
In Romania, sbarchiamo a Cluj-Napoca, piccola città universitaria. Il centro turismo ci informa che esiste una “laundry” (nuova parola da aggiungere al nostro vocabolario inglese) nel campus. Muniti di una piantina, andiamo. Chiuso, niente orari. Aurélie inchiesta nel mercatino vicino e le viene detto di suonare. Bene. Campanello. Niente intorno alla porta. Niente su tutta la parete della lavanderia. Bene, bene... Sul punto di dubitare delle informazioni e/o della comprensione di Aurélie, arriva una studentessa e la sua borsetta di vestiti sporchi che ci sorride, se ne va sul lato, inserisce la sua mano dietro ad un cancello opaco della casa e preme il campanello. Il cane urla, aspettiamo confidenti nel autoctono. Niente. La studentessa si gira per andarsene e alza le spalle non particolarmente sorpresa.
Fortunatamente, un'ora dopo, una signora ci apre. Prende in carica i nostri vestiti e ci dice di tornare alle 19.
Torniamo a visitare la città e scopriamo alle 18 del nostro orologio che ci sta un'ora di differenza. Cavolo. attraversiamo di nuovo a passo velocissimo la città e arriviamo giusti in tempo per recuperare la nostra roba !
Tutto questo messo da parte, abbiamo lasciato l'Ungheria che ci ha poco impressionato. Abbiamo scelto di lasciare Budapest per un fine settimana lungo piuttosto che farlo troppo di fretta. L'unico punto positivo fu Eger. La regione è produttrice di vini proveniente di diversi vitigno fra cui il Egri Kékfrankos che fornisce un rosé da paura. Non avrei mai immaginato dire questo un giorno. Un rosé che non é da cantiere. Non riesco a riprendermi.
Abbiamo passato il confine rumeno sotto la pioggia e la nebbia. E' la prima volta che siamo controllati in un paese europeo. Il filtraggio è automatico nei due sensi. Cortese, veloce, ma presente. Poi, scopriamo che i rumeni guidano come i napoletani – con i quali condividono pure un po' la lingua. Le città sono un po' sporche e scalcinate ma nascondono dei gioielli (chiese, tetti strani)... un po' come a Napoli no ?
Per il momento, al livello di lingua, ce la caviamo molto meglio. E' romanza. Tanti parlano francese, l'inglese turistico funziona e l'italiano aiuta tanto.
Ci dirigiamo adesso verso le gole di Turda per sgranchirsi le articolazioni.


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Jeudi 21 octobre 2010 à 18:46

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Schiele

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Klimt

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                                                                                                                 Monnet

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http://europeantour.cowblog.fr/images/wien/chagalchambrejaunesdoft.jpgChagall

Vendredi 15 octobre 2010 à 21:12

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Vendredi 15 octobre 2010 à 20:46

Ah les langues... l’Europe multiculturelle et tout tout... Faut quand même se rendre compte qu'il reste du boulot pour que les échanges se fassent.
Kubin haut – Slovaquie : nous sommes un peu en rade d'eau, nous commençons sérieusement à envisager la vidanges. En bon traveller’s, nous essayons de nous démerder, faisons quelques tours en camion dans l'espoir de tomber par hasard sur une fontaine ou sur un petit garagiste. Après des essais infructueux, nous nous dirigeons normalement vers le point d'informations touristiques.
Vous vous souvenez de la version Goscinny et Uderzo des 12 travaux ? Celui où Asterix doit trouver le formulaire dans une administration ? Pour trouver le bureau, j'ai du traverser le commissariat, entrer dans des bureaux dont je n'ai toujours pas compris la fonction, expliquer mon cas à 5 ou 6 personnes. J'arrive finalement au service de renseignement. Une jeune femme m'accueille avec un grand sourire, me fait passer derrière le comptoirs pour que je puisse prendre un plan du patelin. Et c'est parti pour les désormais habituels échanges difficiles mais rigolos. Je suis en face d'une professionnelle du tourisme, je pars confiant :
« hello, i'm looking for a foutain. I need to change the water of my camper ».
Sourire. Stylo en main, elle me fait une croix sur la carte pour m'indiquer... une banque. Elle n'a compris que « change » dans la phrase. Ok, j'ai un accent de merde, je ne connais pas le vocabulaire qui va bien, il fallait s'y attendre. Je la remercie :
« Ok, thanks. Humm... And what about a garage ? I need to change the motor oil. »
Oui, c'est con aussi, mais allez trouver un synonyme à « change » comme ça dans le vif de l'action. Du bout du stylo elle me remontre la banque. Elle suppute quand même qu'elle ne répond pas pleinement à mes attentes. Là germe en elle l'idée de génie. Elle me pose devant google translate et me demande d'écrire ma question. Couillon comme je suis et totalement surpris pas la proposition, je ne pense pas à mettre Français et commence donc à écrire en anglais. J'ignore son agitation lorsque j'écris « change » . Elle finit par comprendre... quelque chose. Me fait des croix et des traits partout sur le plan. Bon...ben... merci madame, have a good day et tout.
Google translate, c'est l'outil qui révolutionne nos relations avec les slovaques. A l’hôtel, la réceptionniste me fait le même coup. J’apprends donc que mon trousseau comporte une clef pour pièce de nuit et une pour porte grande devant. Que le petit déj sera servi de 7heures du matin à journée entière mais qu'il faut que je donne idée... etc...etc...
On doit avouer que ce peuple nous a démontré une envie de communiquer et d’être serviable incroyable. Par deux fois, je me suis retrouvé en relation avec le neveu, le cousin, un ami anglophone au téléphone portable qui servait d’intermédiaire...
Et même en l'absence de toute nouvelle technologie, les relations tentaient de s'établir. Aurélie en a fait les frais dans ce fameux bars de Vyslny Kubin. La grand-mère essaye de nous dire quelques choses d'important. Il faut dire que c'est la 3ème fois qu'on y vient pour tenter de manger un bout – ils font restaurant le midi (oui, on a compris que ce n'était le midi que la 3ème fois – la fille du bar nous a d'ailleurs servi le plat du jour d'office, on était même pas assis). Beaucoup de bruit. Beaucoup de geste. Beaucoup de sourire. Beaucoup de coup d’œil sur les personnes alentours pour aider. Et un mot qui sort du lot : Piatok. En italien, « piatto » veut dire assiette ou plat. Nous parlons de bouffe. Aurélie lance, sur d'elle, « AAAAAH... YES YES ». Je me marre. La vieille recommence son explication gentiment et patiemment. Elle intuite elle aussi que quelque chose n’était pas passer. Effectivement, « Piatok » s’avèrera être Vendredi. Tous ces efforts étant pour nous avertir qu'ils ne servent rien le week end. Il eut aussi l'épisode Tibor narré il y a peu.
En hongrie par contre, avec leur langue étrange, les choses ne sont pas aussi simples. Rien qu'hier : on entre dans un restaurant dans un petit bled. On salue la serveuse, et tout en faisant des gestes, nous demandons à nous assoir. « NO » répond elle avec une expression étrange sur le visage. C'est entre le « non mais vous êtes con ou quoi ? » et le « oh mon dieu, des clients étrangers » avec une pointe de « PANIQUE PANIQUE ». Le fait est que nous avons mangé mais sans dessert ni café car... heu... ben... il se faisait tard, il était 19h50 ?? (Horaires du restaurant: 12-20h)
Dans la journée, ce n'est qu'après de nombreuse, très nombreuse tentatives que nous comprenons que les adresses que nous avions n'étaient pas des laveries et que le magasin d'escalade n'aurait pas le guide recherché.
Pourtant il paraît qu'en Hongrie on peut se diplômer en Espéranto.
Comprenez bien que je ne me place pas en moralisateur. Le touriste étranger à Clermont-Ferrand pourrait en écrire des tartines de ce genre d'aventures. Je dis juste qu'il reste pas mal de chemin à faire pour unifier l’Europe des peuples.


Ah le lingue... l’Europa multiculturale e tutto quanto... Bisogna comunque arrendersi all'evidenza che c'è ancora parecchio lavoro per che gli scambi si facciano semplicemente.
Kubin alto – Slovacchia : siamo un po' a corso di acqua, cominciamo seriamente a pensare al cambio d'olio. Da buon traveller’s, proviamo a cavarcela da soli, facciamo qualche giro col furgone nella speranza di capitare per caso su una fontana o su un meccanico. Dopo tentativi infruttuosi, ci orientiamo verso il punto di informazioni turistiche. Avete presente la versione Goscinny e Uderzo delle 12 fatiche ? Quel volume in cui Asterix deve trovare il formulario in un'amministrazione ? Per trovare l'ufficio, ho dovuto attraversare la questura, entrare in uffici di cui non ho ancora capito la funzione, spiegare il mio caso a 5 o 6 persone. Infine arrivo al servizio di informazioni. Una giovane fanciulla mi accoglie con un grande sorriso, mi fa passare dietro il bancone per che possa prendere una piantina del paese. E entriamo nei ormai abituali scambi difficili ma divertenti. Sono di fornte ad una professionale del turismo, vado fiducioso :
« hello, i'm looking for a foutain. I need to change the water of my camper ».
Sorriso. Penna in mano, mi fa una croce sulla piantina per indicarmi... una banca. Ha capito solo ed esclusivamente « change » nella mia frase. Ok, ho un accento di merda, non conosco il vocabolario giusto, potevamo aspettarcela. La ringrazio :
« Ok, thanks. Humm... And what about a garage ? I need to change the motor oil. »
Si, è stupido pure questo, ma trovate pure un sinonimo a « change » così in piena azione. Con la punta della penna mi segnala nuovamente la banca. Calcola comunque che non risponde pienamente alle mie aspettative. A questo punto nasce in lei il colpo di genio. Mi mette davanti a google translate e mi chiede di scrivere la mia domanda. Il coglione che sono e totalmente sorpreso dalla proposta, non penso a mettere Français e comincio quindi a scrivere in inglese. Ignoro la sua agitazione quando scrivo « change » . Finisce col capire... qualche cosa. Mi fa croci e tratti ovunque sulla piantina. Bene...vabbò... grazie signora, have a good day e tutto.
Google translate, è l'attrezzo che rivoluziona le nostre relazioni con i slovacchi. All’albergo, la receptionist mi gioca la stessa carta. Vengo a sapere quindi che il mio mazzo è composto da una chiave per la stanza di notte e una per la porta grande davanti. Che colazione sarà servita dalle 7heures del mattino a giornata intera ma che deva dare idea... etc...etc...
Bisogna confessare che questo popolo ci ha dimostrato una voglia incredibile di comunicare e di essere servizievoli. Per due volte, mi sono ritrovato in relazione con il nipote, cugino, amico anglofono al cellulare che serviva di intermediario...
E anche in assenza di qualsiasi tipo di nuova tecnologia, le relazioni tentavano di stabilirsi. Aurélie ne ha pagato le conseguenze in quel famoso bar di Vyslny Kubin. La nonna prova di dirci qualcosa che sembra importante. Bisogna dire che è la terza volta che ci andiamo per tentare di mangiare – fanno ristorante solo a pranzo (si, lo abbiamo capito solo la terza volta – d'altronde, la ragazza del bar ci porta il piatto del giorno senza neanche chiederci nulla e prima anche che ci sediamo). Molto rumore. Molti gesti. Molti sorrisi. Molti sguardi delle persone presenti per aiutare. E una parola che esce fuori dalla massa : “Piatok”. In italiano, « piatto » significa, ebbè, lo sapete... Parliamo di cibo. Aurélie lancia, sicura di se stessa, « AAAAAH... YES YES ». Io rido. La vecchia ricomincia la sua spiegazione gentilmente e pazientemente. Intuisce anche lei che qualcosa non si era capito. Effettivamente, « Piatok » si rivelerà essere Venerdì. Tutti questi sforzi essendo per avvisarci che sono chiusi il fine settimana. Ci fu anche l'episodio già narrato poco fa di Tibor.
In Ungheria invece, con la loro lingua strana, le cose non sono così semplici. Solo ieri : entriamo in un ristorante di un paesino. Salutiamo la cameriera, e gesticolando, chiediamo se ci possiamo sedere. « NO » risponde con un'espressione strana sul viso. E' fra il «  ma chi vi credete di essere ? » e il « oh dio mio, clienti stranieri» con una punta di « PANICO PANICO ». Il fatto è che abbiamo mangiato ma senza dolce né caffè perché... heu... bè... cominciava a farsi tardi, erano le 19e50 ?? (Orari del ristorante: 12-20)
Nella giornata, solo dopo innumerevoli, innumerevolissimi tentativi riusciamo a capire che gli indirizzi che avevamo non sono lavanderie e che il negozio di arrampicata non ha la guida desiderata.
Eppure si dice che in Ungheria ci si può diplomare in Esperanto.
Dovete capire che non mi vesto da moralizzatore. Il turista straniero a Clermont-Ferrand potrebbe scriverne tonnellate di questo genere di avventure. Dico soltanto che rimane ancora un bel po' di starda per unificare l’Europa dei popoli.


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