Escalade. C'était quand meme l'un des objectifs de ce voyage. Donc. MaximilianWand, Bodum 7+ (soit 6b+).
La voie me plaisait bien. Bien protegée, avec les 3 premiers points sur une jolie dalle, les 3 points suivants étant en commun avec une voie en 5c. Possibilité de monter la moulinette par le haut du rocher.
Après plusieurs tentatives, le début s'enchaine bien. Ouf, le plus dur est fait. De la merde... Le soit disant 5c s'avère une veritable épreuve de force avec petit surplomb.
La voie ne sera pas libérée. Mais qu'est-ce que c'était chouette.

Arrampicata. Era uno dei obiettivi del viaggio no ? Quindi MaximilianWand, Bodum 7+ (ossia 6b+).
La via mi piaceva. Ben protetta, con i 3 primi spit su una bella placca, e poi 3 spit in comune con una via 5c. C'era la possibilità d'installare la moulinette dall'alto della roccia.
Dopo diversi tentativi, l'inizio viene bene. Menomale, il più tosto è passato. Manco per niente... Il cosìdetto 5c si avvera una prova di forza con piccoli strapiombi.
La via, non viene liberata, però quanto era carina.

• Est-ce la lune ? On ne sait pas, mais les nuits lituaniennes sont incroyablement noires. Du genre que meme son ombre hésite à sortir du camion.

• Sont-ce les résidus du collectivisme ? On ne sait pas, mais les vaches lituaniennes sont 2/3 maximums dans leur champ. Il n'est pas cloturé. Donc les bovins sont attachés par une chaine.

• Est-ce la guerre froide ? On ne sait pas, mais pas un seul MacDo en vue, meme à Vilnius. Des chaines aux noms locaux les remplacent. De meme, pas de Coca, mais du Kvass fabriqué à Rigas.

• Est-ce que les Suisses ont envahi le pays ? On ne sait pas, mais les maisons sont principalement en bois. C'est assez caractéristique et assez joli.

• Est-ce qu'un lien étrange nous unis ? On ne sait pas, mais pris par une pluie gelée dans la capitale, on se réfugit dans un bar qui semblait sympas (ceci afin d'éviter la pizzeria à coté – sans offence pour nos amis transalpins). Le chef est français - en plus d'etre particulièrement lourd – , la serveuse francophone, le mot de passe pour internet Paris, le menu à base de quiche et cuisse de grenouille. Domage, pour les spécialités locales on repassera.

• Est-ce le fait d'avoir le cul entre la Russie et l'Europe ? On ne sait pas, mais les lituaniens sont particulièrement ouverts et gentils.

• Est-ce la proximité des plateformes pétrolières ? On ne sait pas, mais le diesel est à moins d'un euro le litre.

• Est-ce l'hiver ? On ne sait pas, mais putain que ça y ressemble !!

PS : "Aurelie, Aurelie, c'est incroyable ! .... Il fait beau !" dit-il
PSS : "Champagne !" dit-elle

Aneddoti :

• Sarà per la luna ? Non si sa, però le notti lituane sono incredibilmente buie. Del tipo che pure la sua ombra esita ad uscire dal furgone.

• Saranno i residui del collettivismo ? Non si sa, però le mucche lituane sono 2/3 al massimo nel campo. Non è recintato. Quindi i bovini sono legati da una catena.

• Sarà la guerra fredda ? Non si sa, però non c'è traccia neanche di un MacDo, e nemmeno a Vilnius. Dei negozi con nomi locali gli hanno sostituiti. Stessa identica cosa, niente Coca ma del Kvass fabbricato a Rigas.

• Sarà un legame strano che ci unisce ? Non si sa, però presi da una pioggia gelida nella capitale, ci rifugiamo in un bar che sembrava carino (anche per evitare la pizzeria acanto – senza offesa per i nostri amici transalpini). Lo Chef è francese – nonché particolarmente palloso – la cameriera francofona, la password per internet “Paris”, il menù fatto di quiche e cosce di rane. Peccato, per le specialità locali torneremo.

• Sarà il fatto di essere situata tra Russia e Europa ? Non si sa, però i lituani sono molto aperti e gentili.

• Sarà la vicinanza delle piattaforme petrolifere ? Non si sa, però il diesel costa meno di 1 euro il litro.

• Saranno stati gli svizzeri ? Non si sa, però le case sono principalmente fatte di legno. E' caratteristico e piuttosto bello.

• sarà l'inverno ? Non si sa, però che cavolo ! Ci assomiglia proprio tanto!!

PS : "Aurélie, Aurélie, è incredibile ! ... C'è sole !" dice lui
PSS : "Champagne !" dice lei.

Une chose incroyable vient de se produire. Je laisserai à chacun le choix des interprétations.
Nous avons laissé la Lituanie (nous y repasserons, coté mer cette fois, en redescendant) par les petites routes, pour entrer en Lettonie par les grands chemins. Je n'exagère pas. Nous avons parcouru les 50 derniers kilomètres sur des sentiers nous consentant une moyenne de 40km/h !! Le choix des routes était laissé à Aurélie qui souhaitait, comme de juste, quitter les grands axes. Nous débarquons à Jékabpils en début de soirée, faisons un tour rapide de la ville et décidons, séduit par une petite place sympathique, de rester.
Dimanche matin.
Réveil calme, direction le centre, pizza (7 leti soit 10euros pour 2 pizzas, 1 pinte de bière, 1 eau, 1 café), quelques activités d'ordre pratique et nous nous lançons à la visite des ruelles. Rapidement, nous entrons dans une église orthodoxe, il doit être 13 heures tout au plus.

Une dame, vêtue de noir et voilée nous accoste. Elle n'est "que" d'obédience orthodoxe (comprendre qu'elle n'a pas de statut dans la hiérarchie de son Eglise) mais vit ici depuis plusieurs années. Elle s'occupe des fleurs du jardin. Elle est née en Azerbaïdjan, fit ses études de chimiste à St Saint-Pétersbourg, et fut interdite par sa mère de rejoindre l'Afrique où elle aurait du y enseigner sa science. Elle a été professeur d'anglais et c'est dans cette langue que nous conversons. Elle s'excuse d'ailleurs de ses piètres performances linguistiques. Nous avons, nous, du mal à lui faire comprendre qu'elle s'exprime parfaitement bien.

Tatjana Černova. Un nom pour la décrire. Quelques cheveux blond presque blanc réussissent à s'échapper du voile. Ses grands yeux bleus nous regardent avec des lueurs de joies quand elle parle.
Elle va nous expliquer cette petite église, l'histoire de l'orthodoxie en Lettonie, les différentes représentations des icônes, l'histoire de Ramon qui en a peint certaines, la Grande Mère, son voyage à Jérusalem, à Bari, saint Antonin et saint Ceraphim à qui l'on peut tout demander dans n'importe quelle langue et qui nous aidera à coup sur, la première église orthodoxe de la Lettonie construite à quelques mètres d'ici et qui fut ravagée par le feu jusqu'à ce qu'un autre des saints fasse tourner le vent, la petite barre oblique en bas de la croix orthodoxe qui symbolise les deux brigands crucifiés aux cotés de Jésus, celui de droite demanda au prophète de se souvenir de lui dans sa mort, celui de gauche s'en foutait, celui de droite fut le premier au paradis, celui de gauche... finit sur sa croix.
Elle respire un peu. Nous aussi. On assimile.
Au cœur de l’église se trouve une représentation de la Sainte Vierge (faudra que je vérifie si elle est si vierge que ça pour les orthodoxes). C'est une copie de copie, car la première, lors d'un déménagement, fut perdue. L’originale se trouve dans l’église d'à coté. Qu'elle nous fait visiter aussi. Et les histoires s'enchainent, se mélangent, se mécomprennent. Une représentation de Saint Ceraphim s’échange pour quelques monnaies – Tatjana s'assure avant que le prix n'est pas trop élevé pour nos bourses. Elle est sincère. Comme lorsqu'elle nous apprend que grâce à lui des hollandais ont échappé à la mort et qu'elle connait des gens qui ont vu le Jourdain inversé son cours.
Elle y croit en toute simplicité et sans prosélytisme. On aimerait presque en être aussi pour partager ce bonheur. Après s’être inquiétée de savoir si l'on avait faim, nous nous séparons non sans échanger mails et numéros de téléphones. Si nous repassons par ici, nous avons la promesse d'un toit et d'un gite en échange de quelques coups de râteaux.

Il fait beau et presque chaud au soleil. Il est 16h. Nous ne repartirons que demain.

Una cosa incredibile è appena successa. Lascerò ad ognuno la scelta dell'interpretazione.
Abbiamo lasciato la Lituania (ci ripasseremo, Lato mare questa volta, scendendo) su delle stradine, per entrare in Lettonia sui grandi cammini. Non sto esagerando. Abbiamo percorso gli ultimi 50 chilometri su dei sentieri consentendoci una media di 40km/orari !! La scelta dell'itinerario era lasciato ad Aurélie che voleva, come giusto che sia, lasciare i grandi assi stradali. Sbarchiamo a Jékabpils inizio serata, facciamo un giro veloce della città e decidiamo, sedotti da una piazzetta simpatica, di rimanere.
Domenica mattina.
Sveglia calma, direzione il centro, pizza (7 leti ossia 10euros per 2 pizze, 1 birra, 1 acqua, 1 caffè), qualche attività di ordine pratico e ci buttiamo nella visita delle viuzze del paese. Abbastanza in fretta, entriamo in una chiesa ortodossa, saranno le 13 al massimo.

Una signora, vestita di nero e velata ci viene incontro. E' « solo » di obbedienza ortodossa (da capire che non ha uno statuto gerarchico nella sua Chiesa) ma vive qui da parecchi anni. Si occupa dei fiori del giardino. E' nata in Azerbaijan, fece i suoi studi da chimico a San Pietroburgo, e le fu vietato da sua sua madre di raggiungere l'Africa dove avrebbe dovuto insegnare la sua scienza. E' stata insegnante di inglese ed è in questa lingua che conversiamo. Si scusa d'altronde delle sue pietose performance linguistiche. Abbiamo, noi, difficoltà a farle capire che si esprime perfettamente.

Tatjana Černova. Un nome per descriverla. Qualche capello biondo quasi bianco riesce ad uscire fuori dal velo. I suoi grandi occhi azzurri ci guardano con lumi di gioia quando parla.
Ci racconterà questa chiesetta, la storia dell'ortodossia in Lettonia, le varie rappresentazioni delle icone, la storia di Ramon che ne ha dipinte alcune, la Grande Madre, il suo viaggio a Gerusalemme, a Bari, sant'Antonino et san Serafino a cui possiamo chiedere tutto in qualsiasi lingua e che ci aiuterà di sicuro, la prima chiesa ortodossa della Lettonia costruita a qualche metro da qui e che fu devastata dal fuoco finché un altro dei santi faccia girare il vento, la piccola barra oblica in basso della croce ortodossa che simboleggia i due briganti crocifissi accanto a Gesù, quello di destra chiese al profeta di ricordarlo nella sua morte, quello di sinistra se ne fregava completamente, quello di destra fu il primo in paradiso, quello di sinistra... finisce sulla sua croce.
Prende un respiro. Anche noi. Assimiliamo.
Nel cuore della chiesa si trova una rappresentazione della Santa Vergine (dovrò verificare se è vergine anche per gli ortodossi). E' una riproduzione di copia, perché la prima, durante un trasloco, fu persa. L’originale (ovvero, la prima riproduzione) si trova nella chiesa affianco. E le storie si concatenano, si mischiano, si discapiscono. Una rappresentazione di San Serafino si scambia per qualche moneta – Tatjana si assicura prima che il prezzo non sia troppo alto per i nostri portafogli. E' sincera. Così come quando ci insegna che grazie a lui un gruppo di olandesi sono scampati alla morte e che conosce gente che ha visto il Giordano invertire il suo corso.
Ci crede in tutta semplicità e senza proselitismo. Ci piacerebbe quasi esserne per condividere questa felicità. Dopo essersi preoccupata di sapere se avevamo fame, ci separiamo non senza scambiarci indirizzi, mail e numeri di telefono. Se ripasseremo da qui, abbiamo la promessa di un tetto e di un rifugio in cambio di qualche colpo di rastrello.

C'è bel tempo e fa quasi caldo al sole. Sono le 16. Riprenderemo la strada solo domani.